Depuis que Tel-Aviv a lancé sa campagne génocidaire l'année dernière, l'Espagne et l'Irlande ont intensifié la pression sur le régime israélien, poussant conjointement à rétablir la paix en Asie occidentale.

Depuis février, l'Espagne et l'Irlande se sont engagées dans des efforts diplomatiques, en visitant les capitales européennes et en discutant avec d'autres dirigeants de l'UE qui souhaitent une révision de l'accord d'association UE-Israël au motif que le régime israélien violait la clause relative aux droits de l'homme de l'accord de libre-échange.

Lundi, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a exhorté les autres membres de l'UE à répondre à l'appel de Madrid et de Dublin et à suspendre l'accord de libre-échange de Bruxelles avec Tel-Aviv en raison de son agression continue contre les peuples palestinien et libanais.

« La Commission européenne doit répondre une fois pour toutes à la demande formelle de deux pays européens de suspendre l’accord d’association avec Israël s’il s’avère, comme tout porte à croire, que les droits de l’homme sont violés », a déclaré Sanchez lors d’un événement à Barcelone.

L’appel de Sanchez ajoute à la dissonance croissante entre les pays membres sur la position que l’UE devrait adopter dans ses relations commerciales avec le régime israélien. Alors que l’Espagne, l’Irlande et la Belgique veulent suspendre l’accord et faire pression sur Tel-Aviv par le biais de sanctions commerciales, des pays comme la Finlande, l’Autriche et l’Allemagne sont plus hésitants.