50 enfants parmi les 84 morts dans les bombardements israéliens sur Gaza
Taghrib(APT)
Taghrib(APT)– Le Bureau des médias du gouvernement de Gaza rapporte que 84 Palestiniens, dont plus de 50 enfants, ont été tués dans deux frappes aériennes israéliennes sur des immeubles résidentiels dans le nord de Gaza, lors d’attaques décrites comme des « massacres brutaux ».
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« L’armée d’occupation israélienne commet deux massacres brutaux en bombardant des immeubles résidentiels appartenant aux familles Shalayel et Ghandour dans le nord de la bande de Gaza, faisant plus de 170 victimes civiles, 84 martyrs dont plus de 50 enfants, et des dizaines de disparus et de blessés », a déclaré vendredi le Bureau des médias du gouvernement, selon PressTV.
Il a déclaré que 84 personnes ont été « massacrées » car aucune équipe de défense civile, aucun service médical ou autre service de secours n’était disponible dans la zone en raison d’un siège israélien et de bombardements continus.
« Ces crimes surviennent alors que l’armée d’occupation cible des familles civiles dans des immeubles résidentiels peuplés de civils et de personnes déplacées, constitués de plusieurs étages », indique le communiqué.
« Cela coïncide avec l’absence d’équipes de défense civile, de services médicaux ou d’équipes de secours, qui sont ciblés et rendus non opérationnels par l’occupation « israélienne » depuis près d’un mois. Ces crimes coïncident également avec l’effondrement du système de santé dans le nord de Gaza, avec des hôpitaux détruits et hors service », ajoute le communiqué.
Les bâtiments appartenaient aux familles Shalayel et al-Ghandour, précise le communiqué.
Le gouvernement de Gaza a appelé la communauté internationale à respecter son obligation de protéger les civils, ajoutant qu’il tient Israël et ses alliés – les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne – pour responsables du « génocide » en cours à Gaza.
« Nous appelons la communauté internationale et les organisations internationales et onusiennes à remplir de toute urgence et immédiatement leur rôle et leur devoir humanitaires de protéger les civils et de sauvegarder les hôpitaux et les établissements de santé », indique le communiqué.
« Nous réitérons également notre demande d'entrée d'équipes médicales chirurgicales et d'ambulances et de rétablissement des opérations de défense civile pour sauver des vies, car son ciblage constitue un crime contre l'humanité, sur lequel la communauté internationale reste malheureusement silencieuse », a-t-il ajouté.