L'Iran met en garde les États-Unis contre la reprise de sa campagne de pression maximale
Taghrib(APT)
Taghrib(APT) – Le ministre iranien des Affaires étrangères a mis en garde les États-Unis contre la reprise de sa soi-disant campagne de « pression maximale » contre Téhéran, soulignant que les tentatives précédentes de Washington pour opprimer l'Iran n'ont fait qu'échouer.
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Mardi, Abbas Araghchi a écrit sur X que la première version de la pression maximale avait rencontré une résistance maximale de Téhéran, entraînant la défaite maximale de Washington.
« Tenter la « pression maximale 2.0 » n'entraînera que la « défaite maximale 2.0 ». Meilleure idée : essayez la « sagesse maximale » - pour le bien de tous », a-t-il tweeté.
Araghchi a souligné les avancées de l'Iran dans son programme nucléaire pacifique après que les États-Unis ont imposé des sanctions unilatérales en 2018.
Au lieu de cela, il a appelé à une politique de sagesse maximale qui profiterait à tout le monde, a rapporté PressTV.
Cet avertissement fait suite à des informations selon lesquelles le président élu américain Donald Trump envisagerait d’imposer de nouvelles sanctions à Téhéran après son entrée en fonction en janvier.
En mai 2018, les États-Unis ont commencé à imposer unilatéralement des sanctions contre l’Iran après que ce dernier a quitté l’accord sur le nucléaire iranien, officiellement appelé Plan d’action global commun (PAGC).
L’administration américaine, sous l’ancien président Donald Trump, a lancé ce qu’elle a appelé à l’époque une campagne de pression maximale contre l’Iran, ciblant la nation iranienne avec les sanctions « les plus dures jamais appliquées ».
Bien que Trump n’ait pas réussi à atteindre les objectifs qu’il s’était fixés avec sa campagne de pression maximale, les interdictions ont gravement porté préjudice à la population iranienne.
Les sanctions, maintenues sous l’administration du président américain Joe Biden, ont restreint les canaux financiers nécessaires pour payer les biens de première nécessité et les médicaments, sapant les chaînes d’approvisionnement en limitant le nombre de fournisseurs disposés à faciliter les ventes de biens humanitaires au pays.