"Les États qui ont signé la Convention de Rome sont obligés de mettre en œuvre la décision de la Cour. Ce n'est pas facultatif", a déclaré Borrell samedi en référence au Statut de Rome qui a été signé par tous les États membres de l'UE.

Le chef de la diplomatie européenne a fait ces remarques lors d'une visite à Chypre, deux jours après que la CPI a émis les mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant pour crimes contre l'humanité.

Les États-Unis ont rejeté la décision de la CPI et Israël a qualifié la décision de la Cour d'antisémite.

Chaque fois que quelqu'un n'est pas d'accord avec la politique israélienne, il est "accusé d'antisémitisme", a déclaré Borrell selon Reuters.

Parallèlement, Borrell, dont le mandat de chef de la politique étrangère de l'UE se termine ce mois-ci, a renouvelé ses appels à un cessez-le-feu dans la région de l'Asie occidentale, où les tensions restent élevées dans le contexte des guerres d'Israël contre Gaza et le Liban.