Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les Affaires juridiques et internationales, Kazem Gharibabadi, a fait ces remarques lors d'une réunion de l'ONU qui a abordé la question de l'adhésion internationale à la charte de l'organisation mondiale à La Haye lundi.

Il a appelé le Conseil de sécurité à prendre des mesures « immédiates » pour déployer les mesures punitives prévues au chapitre VII de la charte, qui oblige à agir contre les menaces permanentes à la paix.

« Tous les gouvernements devraient s'abstenir de s'engager dans une quelconque coopération économique, militaire et en matière d'armement avec ce régime », a affirmé le responsable, selon PressTV.

Gharibabadi a vivement critiqué l’échec du Conseil face au régime et à ses atrocités, citant la situation catastrophique dans les territoires palestiniens, qui s’aggrave à chaque instant.

« Le Conseil de sécurité n’a pas réussi à arrêter la machine de guerre du régime sioniste, en raison du soutien inconditionnel des États-Unis au régime israélien », a noté le diplomate de haut rang.

« Par leurs exemples de soutien inconditionnel, les États-Unis sont complices des atrocités et, avec le régime [lui-même], sont responsables de sa violation du droit international et des pertes en vies humaines qu’il a causées. »

Il a mis en garde contre une retenue indéfinie face aux provocations du régime à un moment où il étend son agression au Liban.

Une telle inaction « conduit la région vers des tensions irréversibles. De telles provocations et une telle sauvagerie ne doivent pas affaiblir notre volonté collective d’arrêter le régime. »

Gharibabadi a appelé au rétablissement de l'état de droit et de l'administration de la justice concernant le régime en vue de la cessation de ses attaques génocidaires et de son occupation.