Les décès ont été causés samedi, dont 10 qui ont péri lors de l’agression israélienne contre des immeubles résidentiels dans la ville de Gaza, a rapporté Press TV.
Cinq autres ont également été tués à la suite de l’agression israélienne contre une maison du camp de réfugiés d’al-Bureij dans la partie centrale de la bande côtière, dont un journaliste et les membres de sa famille.
La Défense civile de Gaza, quant à elle, a rapporté qu’au moins 90 de ses membres avaient été tués depuis octobre dernier, lorsque le régime a soumis l’ensemble du territoire à une guerre de génocide.
Plus tard, des avions de guerre israéliens ont frappé les tentes appartenant à des Palestiniens déplacés au stade al-Dorra, à l'ouest de la ville de Deir al-Balah, dans le centre de Gaza, provoquant d'importantes destructions et blessant de nombreuses personnes.
Plus de 44 900 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont perdu la vie à cause de la guerre qui a commencé après que les mouvements de résistance de Gaza ont organisé une opération de représailles contre les territoires palestiniens occupés en réponse à des décennies d'occupation et d'agression israéliennes meurtrières.
Samedi également, Catherine Russell, directrice exécutive de l'UNICEF, l'agence des Nations Unies pour l'enfance, a rappelé que les morts comprenaient plus de 14 500 enfants.
Elle a appelé à une action mondiale urgente pour mettre un terme aux souffrances quotidiennes des mineurs, qui continuent à faire face aux effusions de sang, à la faim, à la maladie et au froid dans le contexte du génocide.
Russell a déclaré que le monde restait indifférent, tandis que les enfants de Gaza étaient quotidiennement victimes de violences et de privations.
La responsable de l’ONU a appelé le régime israélien et « ceux qui ont de l’influence » sur lui à « prendre des mesures décisives pour mettre fin aux souffrances des enfants… pour garantir que les droits des enfants soient respectés et pour respecter les obligations en vertu du droit international humanitaire ».
Elle a notamment fait référence aux attaques israéliennes contre le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza, jeudi, qui ont porté le nombre d’enfants tués à Gaza au cours du mois dernier à plus de 160, soit en moyenne quatre enfants par jour.
La responsable a également souligné que la menace de famine restait grave dans le nord de Gaza, où le régime a considérablement intensifié sa campagne d’occupation et de siège meurtriers au cours des 71 derniers jours.