Malgré les messages conservateurs émis par le chef du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), Mohammad Al-Jolani, il y a environ une semaine, déclarant qu'il n'avait aucune intention de conflit avec Israël, des responsables à Tel Aviv lui ont écrit une lettre dans laquelle ils n'accepteront aucune tentative du HTS d'accéder au sud de la Syrie, a rapporté l'agence de presse palestinienne Ma'an, citant le journal israélien Yedioth Ahronoth lundi.
Selon le journal israélien, les responsables du régime israélien ont clairement indiqué qu'ils envisageraient de se déplacer vers une zone tampon si une partie responsable était présente en Syrie. Cependant, tant que cette partie responsable sera absente, le régime israélien continuera à donner la priorité à ses préoccupations en matière de sécurité.
Les déclarations des responsables israéliens, affirmant que leurs troupes resteraient sur le sol syrien, sont intervenues quelques jours seulement après la chute du gouvernement de Bachar al-Assad. En réponse, al-Jolani a affirmé que Damas respecterait l'accord de 1974 avec Israël et a appelé la communauté internationale à veiller à ce que Tel-Aviv reste fidèle à cet accord.
Après la chute du gouvernement de Bachar al-Assad, le régime israélien a occupé la zone tampon entre la Syrie et les territoires palestiniens occupés sous prétexte de neutraliser les menaces à sa sécurité.