L'ambassadeur permanent de l'Iran auprès de l'ONU, Amir Saeid Iravani, a commenté mardi dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU et au président du Conseil de sécurité de l'ONU.
"Cet aveu éhonté marque la première fois que le régime israélien a ouvertement avoué sa responsabilité dans ce crime odieux", a déclaré Iravani, selon PressTV.
Il a déclaré que les aveux d'Israël soulignent la responsabilité internationale du régime pour ses actes de terrorisme et d'agression.
"Cela réaffirme également la légitimité et la légalité de la réponse défensive de l'Iran le 1er octobre 2024", a déclaré le diplomate iranien.
Iravani a réitéré que le régime occupant et terroriste d'Israël reste la menace la plus grave pour la paix et la sécurité régionales et internationales.
Il a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à mettre fin à l'impunité d'un régime qui défie de manière flagrante le droit international et déstabilise la région.
L'envoyé iranien a également averti que le silence continu du Conseil ne ferait qu'encourager ce régime terroriste à commettre des crimes plus atroces.
Lundi, le ministre israélien des Affaires militaires, Israel Katz, a admis que son régime était responsable du meurtre, la première fois qu'un aveu officiel était fait.
Katz a également juré que le régime israélien intensifierait ses attaques contre le Yémen, notamment en organisant des assassinats.
Haniyeh a été assassiné le 31 juillet après que le régime a mené une opération d’assassinats ciblés contre la capitale iranienne Téhéran, où il s’était rendu en tant qu’invité officiel pour assister à la cérémonie d’investiture du président iranien Masoud Pezeshkian.
Le régime a assassiné le successeur de Haniyeh, Yahya Sinwar, lors d’une autre attaque contre la bande de Gaza en octobre, et a mené une frappe d’assassinats ciblés contre Beyrouth en septembre qui a abouti à l’assassinat du chef du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah.
Katz a menacé que le régime commettrait les atrocités qu’il avait mentionnées dans la capitale du Yémen, Sanaa, et dans la ville portuaire occidentale d’al-Hodeïda.
Les forces armées du Yémen mènent de nombreuses frappes pro-palestiniennes depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le régime israélien a commencé à prendre la bande de Gaza dans le cadre d’une guerre génocidaire soutenue par les États-Unis qui a jusqu’à présent coûté la vie à plus de 45 338 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.
Les frappes ont ciblé les moyens militaires américains déployés au large des côtes du Yémen, des cibles stratégiques et sensibles dans les territoires palestiniens occupés ainsi que les navires israéliens et les navires se dirigeant vers les territoires.