La réunion de Riyad s'inscrit dans la continuité des « réunions d'Aqaba » sur la Syrie, qui se sont tenues en Jordanie le 14 décembre, a rapporté Al-Quds Al-Arabi.

Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire syrien sera parmi les participants, tandis que les États-Unis et l'Italie y seront présents au niveau de vice-ministres des Affaires étrangères.

Le chef de la politique étrangère de l'Union européenne, le secrétaire général de la Ligue arabe, le secrétaire général du CCGP et le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU sont également attendus.

Les discussions porteront sur « la Syrie en général », notamment le soutien à la nouvelle administration et la possible levée des sanctions, a déclaré le responsable sous couvert d'anonymat.

Un responsable saoudien a déclaré que deux réunions étaient prévues dimanche : la première impliquant les pays arabes, et la seconde réunissant les pays arabes et d'autres puissances mondiales.

Les puissances occidentales, dont les États-Unis et l'Union européenne, ont imposé des sanctions au gouvernement du président déchu Bachar al-Assad après que l'insurrection soutenue par l'étranger a frappé le pays en 2011.

Le gouvernement de transition de Damas a fait pression pour que les sanctions soient levées après que des groupes d'opposition armés dirigés par Hayat Tahrir al-Sham (HTS) ont renversé le gouvernement Assad le mois dernier.

Les ministres des Affaires étrangères des pays arabes et d'un certain nombre de pays non arabes, qui se sont rencontrés le 14 décembre en Jordanie, ont annoncé leur soutien à un transfert pacifique du pouvoir avec la participation de toutes les forces politiques et sociales en Syrie, et ont souligné la nécessité de mettre un terme à toute ingérence étrangère dans ce pays.

A l’issue de leur rencontre à Aqaba, les participants ont souligné la nécessité d’une Syrie libre et unifiée et ont publié une déclaration commune, dans laquelle ils affirment leur soutien total au peuple syrien « en ce moment critique de son histoire pour construire un avenir plus prometteur, plus sûr et plus pacifique ».

Ils ont également condamné l’agression du régime sioniste dans la zone tampon entre les territoires occupés et la Syrie ainsi que l’incursion du régime dans plusieurs régions du pays arabe.