Le déploiement d'un porte-avions américain au large du Yémen est un « aveu manqué »

S'exprimant samedi, Abdul-Malik al-Houthi a affirmé que cette décision s'inscrivait dans le contexte des défaites successives des États-Unis dans leur campagne contre le Yémen, a rapporté Press TV.

Il a souligné le récent ciblage par le Yémen du porte-avions USS Harry S. Truman en mer Rouge, soulignant que de telles actions avaient transformé le navire, autrefois symbole de la puissance militaire américaine, en un handicap.

Le dirigeant yéménite a déclaré que les attaques répétées avaient neutralisé l'efficacité du porte-avions, obligeant les États-Unis à déployer un porte-avions supplémentaire, une décision qu'il a qualifiée d'aveu d'échec.

Al-Houthi a également souligné que si les États-Unis utilisaient généralement leurs porte-avions pour projeter leur puissance et intimider d'autres nations, face au Yémen, ces moyens étaient plutôt devenus « un fardeau et un danger » pour Washington.

Lors d'une récente escalade, les États-Unis ont annoncé le déploiement imminent d'un deuxième porte-avions, l'USS Carl Vinson, en Asie occidentale. Washington a également annoncé la prolongation d'au moins un mois du déploiement du groupe aéronaval USS Harry S. Truman, actuellement en mer Rouge.

Les observateurs estiment que cette décision marque une intensification de la campagne militaire américaine contre le Yémen, en réponse à la reprise des frappes pro-palestiniennes par Sanaa.

Le président américain Donald Trump a promis d'« anéantir complètement » Ansarullah, dont le chef a ordonné au Yémen de reprendre ses frappes suite à la reprise par le régime israélien de sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza.

En réponse, les forces armées yéménites ont mené plusieurs opérations ciblant les forces navales américaines.

Le porte-parole Yahya Saree a récemment annoncé qu'en 72 heures, les forces yéménites avaient mené quatre opérations conjointes contre l'USS Harry S. Truman, utilisant des missiles de croisière et des drones.

MNA