Le haut diplomate iranien a tenu ces propos lors d'un entretien téléphonique avec son homologue saoudien, le prince Fayçal ben Farhan, samedi soir, exhortant les pays musulmans du monde entier à prendre des mesures « drastiques et collectives » pour faire face à l'agression israélienne contre le peuple palestinien de la bande de Gaza, a rapporté Press TV.

Araghchi a souligné la reprise par le régime israélien de sa guerre génocidaire contre Gaza depuis mardi, en violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu conclu par Tel-Aviv avec le mouvement de résistance Hamas de la bande côtière.

Cette nouvelle campagne génocidaire a coûté la vie à plus de 1 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, en plus des quelque 48 000 victimes déjà causées par l'offensive militaire brutale.

Face à ces atrocités meurtrières, le ministre israélien des Affaires militaires, Israel Katz, a menacé d'annexer des parties de Gaza si le Hamas ne libérait pas les prisonniers sionistes restés sur le territoire palestinien.

Par ailleurs, Araghchi a dénoncé l'agression militaire en cours menée par les États-Unis et le Royaume-Uni contre le Yémen, soulignant les pertes humaines parmi les femmes et les enfants innocents qui en ont résulté, ainsi que la destruction des infrastructures du pays.

Il a souligné la responsabilité partagée de la communauté musulmane mondiale de soutenir ses coreligionnaires dans ce pays de la péninsule arabique, ravagé par la violence et la pauvreté.

Les États-Unis ont intensifié leurs attaques meurtrières contre le Yémen. Le président Donald Trump s'est engagé à « anéantir » le mouvement de résistance populaire yéménite Ansarallah afin de mettre un terme aux opérations pro-palestiniennes menées par Sanaa en soutien aux Gazaouis.

De son côté, le prince Farhan a réitéré la ferme condamnation de Riyad par l'agression meurtrière du régime israélien.

Il a souligné la nécessité d'une coordination et d'une coopération étroite entre les pays de la région pour prévenir une escalade de la crise.