Départ d'une délégation iranienne pour Oman

« Avec un groupe de nos collègues les plus expérimentés, nous nous rendons à Mascate, accompagnés de l'éminent ministre des Affaires étrangères », a écrit le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, sur X samedi matin.

« Nous sommes déterminés à utiliser tous les moyens à notre disposition pour protéger l'autorité et les intérêts nationaux de l'Iran », a souligné le haut diplomate iranien.

Le 8 avril, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que les négociations d'Oman étaient l'occasion de tester le sérieux des États-Unis, « qui ont une longue tradition de non-engagement et d'unilatéralisme ».

En 2018, lors de son premier mandat, le président américain Donald Trump a retiré les États-Unis d'un précédent accord sur le programme nucléaire iranien – officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (PAGC) – et a lancé une campagne de pression maximale contre le pays.

Trump a rétabli cette politique après son retour à la Maison Blanche pour un second mandat en janvier, mais il a depuis manifesté sa volonté de conclure un nouvel accord pour remplacer le PAGC.

Le 12 mars, Trump a adressé une lettre au Guide suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei, demandant des négociations pour parvenir à un nouvel accord et menaçant d'une action militaire en cas de refus de Téhéran.

L'Iran a exclu toute négociation directe avec les États-Unis face aux pressions et aux menaces, mais affirme que des pourparlers indirects restent une option.