Les forces du régime du Bahreïn ont réprimé jeudi, des marches de protestations dans toutes les régions sous le thème «le vendredi du pacte de Louloua», les participants ont scandé des slogans, qui certifient le retour à la Place des Martyrs (louloua).
Suite à l’appel des mouvements politiques de l'opposition, des dizaines de milliers de personnes se sont manifestés levant le slogan «le peuple de la liberté», Les participants ont scandé des slogans appelant à la chute du régime da Hamad et au droit à l'autodétermination.
Les manifestations pacifiques n’étaient pas à l’abri de la répression par les forces du régime, soutenus par les forces d’occupation Saoudite, où un grand nombre de soldats se sont regroupés dans la capitale et surtout dans la place al-louloua, pour empêcher les manifestants d’y entrer.
Cette oppression de plus en plus croissante vient du feu vert américain, qui a considéré les invitations de l'opposition à retourner à la place des martyrs (louloua) comme une provocation, selon les déclarations de Michael Posner, secrétaire de la ministre des affaires étrangères américaines à Manama. Pour sa part L'opposition a estimé que ces déclarations sont clairement une permission donnée aux forces du régime à tuer les manifestants pacifistes.
À son tour, l'ayatollah Cheikh Isa Qassim a confirmé la spécificité du quatorze Février dans l'histoire des mouvements politiques du Bahreïn, soulignant que « nous continuerons à revendiquer les droits légitimes et plus les réponses du régime se ralentissent plus nos protestations augmenteront ».
Pou cette occasion, la coalition du quatorze février organise un festival de masse révolutionnaire en préparation pour le retour à la place des martyrs levant les slogans énoncés dans le pacte de louloua.
Les forces du régime de Bahreïn ont réprimé la nuit des manifestations dans toutes les régions du Bahreïn, sous le titre de "Main dans la main nous sommes décider à revenir», ce qui a conduit à des affrontements entre manifestants et les forces du régime.