Le Guide suprême de la révolution islamique iranienne l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei a déclaré mercredi que l'Iran ne cherche pas à avoir des armes nucléaires.

L’ayatollah Khamenei a déclaré lors d'une rencontre avec un rassemblement de scientifiques nucléaires iraniens et des responsables de l'industrie nucléaire que l’Iran " ne cherche pas à obtenir des armes nucléaires essayant de briser et de fragmenter le pouvoir de la possession d'armes nucléaires, et si Dieu le veut, le peuple iranien accomplira cela».

Le chef de la révolution islamique a souligné que la pression exercée par les ennemis et l'assassinat des scientifiques nucléaires iraniens est un signe de faiblesse des ennemis.

Dans un contexte lié, l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) regrette l'incapacité de parvenir à un accord avec Téhéran et à poursuivre les négociations à propos du programme nucléaire iranien, dans un communiqué publié à Vienne, l'AIEA a déploré cette décision.
"Durant les deux séries de discussions, la délégation a demandé l'accès au site militaire de Parchin. L'Iran n'a pas accordé cette permission", a indiqué l'agence. "Il est décevant que l'Iran n'ait pas accepté notre requête", a déclaré le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano. "Nous avons discuté dans un esprit constructif, mais aucun accord n'a été conclu." 

Par ailleurs l’Iran avait refusé la demande de la délégation qui comptait, interroger des scientifiques travaillant pour le programme nucléaire iranien et se rendre sur la base militaire de Parchin. Le ministre des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a exclu toute possibilité d'inspections plus poussées de l'AIEA, précisant à Isna que les employés de l'agence ne seraient pas autorisés à se rendre sur les sites nucléaires.