L'Ocha indique avoir en ٢٠١١ recensé ٥٦ sources à proximité de colonies, dont l'accès était interdit aux Palestiniens pour ٣٠ d'entre elles, dans la plupart des cas "par des actes d'intimidation, des menaces et des violences perpétrés par les colons du régime israélien".
En outre, ٢٦ autres étaient en voie de connaître le même sort, "les agriculteurs et les habitants palestiniens signalant l'effet d'intimidation et de dissuasion de la présence constante de groupes de colons armés dans le secteur", selon le document.
Ces sources se trouvent à ٩٣% en zone sous contrôle total du régime israélien et à ٨٤% sur des terres enregistrées par l'administration militaire israélienne comme propriétés privées palestiniennes, souligne l'Ocha.
"La perte d'accès aux sources et aux terres adjacentes a réduit les revenus des agriculteurs concernés, qui soit renoncent à cultiver la terre, soit subissent une réduction de la productivité de leurs récoltes", selon le rapport, précisant que les sources demeurent le principal moyen d'irrigation.
Selon un rapport d'information parlementaire français déposé en décembre, "le régime israélien conduit une politique d'expansion territoriale tendant à s'approprier les ressources en eau".
"Cette politique se traduit d'abord par une implantation stratégique des colons", estimait le rapporteur, le député socialiste et ancien ministre de l'Agriculture Jean Glavany.