A la réunion du mercredi après-midi, les parties concernées ont présenté leurs paquets de propositions. Les propositions présentées par l'UE pourraient requérir, en retour, que l'Iran suspende son enrichissement d'uranium à 20 %. Cependant, des médias, en Iran, ont réagi, en dépeignant les propositions comme «dépassées, incomplètes et déséquilibrées». "La République islamique leur a demandé de réviser leurs propositions nucléaires, pour permettre la tenue d'une nouvelle série de négociations, après celle de Bagdad", a déclaré, hier, un membre de la délégation iranienne. De son côté, l'Iran a présenté un paquet de propositions en cinq points. "Nos propositions sont basées sur le Traité de non-prolifération, le principe du "pas à pas" et la réciprocité, acceptés, à Istanbul", lors des précédentes discussions, en avril. Le chef des négociateurs iraniens, Saïd Jalili, présent, à Bagdad, avait, auparavant, souhaité que les négociations «fondées sur la coopération» constituent «le point de départ d'une nouvelle ère». Le paquet proposé par la RII a été étudié, lors d'un entretien bilatéral par le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité iranienne et la Cheffe de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. Le secrétaire adjoint du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Ali Baqeri, numéro deux de la délégation iranienne, et Helga Schmid, l'adjointe de Mme Ashton, se sont rencontrés plus tôt. M. Baqeri a donné des précisions sur les cinq points du paquet de proposition de la RII. Ils ont, aussi, parlé des détails du lancement des prochains pas à franchir. Une autre assiste bilatérale Ashton/Jalili se déroule, ce matin. A l'issue du premier tour de négociations Iran/5+1, Ali Baqeri s'est entretenu avec le représentant de la Chine. Entre temps, le Porte-parole de la Cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, Michael Mann, a qualifié de positifs, au micro du reporter de Press TV, les pourparlers nucléaires avec l'Iran, affirmant que l'UE ne rejette pas le droit de la RII à l'usage pacifique de l'énergie fissile. Plus de 200 journalistes, photographes et caméramen couvrent, depuis les premières heures de mercredi, la réunion de Bagdad. Il faudra, encore, patienter, quelques heures, pour en connaître l'issue.