Sayyed appelle à la formation d’un Congrès national constitutif.
Outre la question des personnes enlevées, qu’il a appelé à leur libération, en proposant aux ravisseurs, leur laissant le choix de résoudre le problème «à l'amiable, par la guerre ou par la paix ». Le Secrétaire général du "Hezbollah" a formulé une nouvelle étape politique, très importante et très courageuse.
Au debut de son discours Sayyed Nasrallah a évoqué l’imam al-Khomaini et ses positions politiques et religieuses, affirmant que la première de ces qualités est qu’il est le déclencheur de la révolution islamique populaire laquelle s’est achevée par l’abolition du régime du chah, qui était le policier du golf, pour le compte des Américains et l’allié stratégique d’Israël...En second, il a été aussi le fondateur de la république islamique.
Il a ajouté, concernant sa première qualité, le déclencheur de la révolution islamique, sachez que c’est lui qui a été le premier à en appeler à la révolution au début des années 60. Cette révolution a commencé avec un seul homme, lequel appelait dans ses discours les gens à s’éveiller et lutter... certains de ses adeptes, compagnons et amis l’ont soutenu et l’ont suivi ...
De plus, il a été le premier à supporter les conséquences de ces appels à la révolution en subissant les menaces à sa personne, son extradition, le martyre de son fils, la persécution...
Ses étudiants et compagnons ont eux aussi été persécutés, emprisonnés, tués, torturés...
La deuxième de ses caractéristiques est qu’il est le fondateur de la république islamique. Tout le monde sait que la destruction est plus facile que la construction. Beaucoup peuvent réussir dans la première, et échouer dans la seconde.
A propos de la situation au Liban, il a déclaré, « j’ai une proposition à faire pour la table de dialogue, c’est d’entamer une discussion sur les causes et sur la manière d’édifier un État authentique et fort au Liban.
J’en appelle aussi à organiser une conférence constituante nationale avec un conseil d’experts avant d’en venir à nous battre. Les libanais ont toujours dialogué alors que la bataille battait son plein. Aujourd’hui, la situation sécuritaire est encore possible, pourquoi ne pas organiser cette conférence constituante, en appelant par exemple à un vote populaire sur sa structure, non pas sur des bases sectaires et en lui accordant un délai de 6 mois, d’un an pour discuter de toutes les options.
D’aucuns au Liban, lorsqu’ils parlent de l’État, ils proposent de faire appliquer à la lettre l’accord de Taëf, d’autres voudraient le remanier, d’autres plaident en faveur d’un nouveau contrat social.
Il faut donc que les gens discutent entre eux sur les fondements de cet État, sinon nous resterons ainsi comme nous sommes, à vivre au jour le jour. »