L’émissaire de l'ONU Kofi Annan a déclaré lors de la réunion des ministres arabes à Doha samedi 2 Juin 2, qu’il était incapable de mettre un terme à la violence sur le terrain et d’entamer un dialogue politique pour résoudre la crise en Syrie.

Il a ajouté que le plan au six points n'a pas été appliqué prétendant que la plus grande responsabilité repose sur le régime syrien. M. Annan a appelé le gouvernement syrien ne pas faire obstacle à sa mission. Il a souligné que le président Bashar al-Assad devra fournir plus d’effort en ce qui concerne la libération des détenus.

M. Annan a appelé la communauté internationale à «prendre une position unifiée face à la crise en Syrie », at-il dit, ajoutant que le peuple syrien paye le prix des différends internationaux. Il a noté que le massacre de Houla "était l'un des crimes les plus odieux et condamné par le Secrétaire général Ban Ki-moon."


D’autre part, le ministre algérien Mourad Medelci, a mis jeudi, une nouvelle fois l'accent sur l'opposition de son pays à toute ingérence dans les affaires intérieure de la Syrie. Parler de l'intervention militaire en Syrie ne fait qu'intensifier la tension dans ce pays, a-t-il ajouté, avant de préciser : "Le dialogue constructif entre les différents groupes syriens est la seule solution à la crise syrienne". Dans ce droit fil, le vice-ministre irakien des affaires étrangères a, pour sa part, déclaré que le gouvernement irakien soutient la voie diplomatique, en allusion au fait que le gouvernement irakien est contre toute intervention militaire étrangère en Syrie.


La Russie, l'Irak et l'Algérie ont appuyé la nécessité de régler la crise syrienne sur la base de la charte onusienne et la loi internationale