Après l’attentat qui s’est produit ce lundi à la frontière palestino-égyptienne, et qui a causé la mort d’israélien et deux blessés, conduisant des accrochages entre des militants palestiniens et soldats sionistes, l’entité israélienne a décidé de déployer deux chars à la frontière avec ce pays, ce qui est une violation du traité de paix de Camp David, qui interdit le déploiement des chars, des missiles et de l’artillerie dans la zone démilitarisée. 

Les chars ont été déployés dans un court laps de temps - immédiatement après l'incident. Lorsqu’il est devenu clair qu’il ne faut pas s’attendre à une attaque terroriste massive dans la zone de la péninsule du Sinaï, les chars ont été retirés de la bande frontalière.
Pour sa part Le ministre de la guerre Israélienne Ehud Barak a déclaré lundi que l'attaque meurtrière lancée par des militants à travers la frontière égyptienne avait montré la détérioration du contrôle du Sinaï par l'Egypte.

"Nous voyons ici une détérioration inquiétante du contrôle de l'Egypte du Sinaï", a dit M. Barak à son homologue polonais Tomasz Siemoniak lors d'une réunion à Tel-Aviv ce lundi.

Ces remarques ont été lancées au moment où les Frères musulmans ont remporté le deuxième tour d'un scrutin présidentiel historique en Egypte.

M. Barak a déclaré en attendant l'annonce officielle des résultats des élections que l’entité sioniste espérait que le prochain leader de l'Egypte "va assumer la responsabilité de tous les engagements internationaux de l'Egypte, y compris le traité de paix avec Israël et les arrangements de sécurité dans le Sinaï".

Un groupe d'hommes armés était entré en Israël d'Egypte lundi matin et avait effectué une attaque à la grenade combinée de tir, de bombardement et des attaques propulsées par des grenades contre deux véhicules de travailleurs israéliens.