Parmi ceux-ci, trois pays, la France, l'Allemagne et l'Angleterre sont des pionniers, et ces trois pays doivent être considérés séparément du reste des pays européens.
Les trois pays européens qui n'ont pas été en mesure de contraindre les États-Unis à mettre en œuvre leurs engagements dans le PAGC et qui n'ont pas joué un rôle constructif dans la mise en œuvre de mesures diplomatiques utiles, sont devenus des acteurs passifs ces dernières semaines et vont dans le sens d'une confrontation avec la République islamique d'Iran.
Les déclarations interventionnistes de l'Europe après la mort de Mme Mahsa Amini, surfant sur la vague d'émeutes internes et tentant de la transformer en chaos et en désordre, tout en ignorant les attaques de terroristes anti-iraniens contre des centres diplomatiques, sont totalement contraires aux normes internationales et à une exemple d'ingérence dans les affaires intérieures d'un pays indépendant. Ces actions, qui ont été menées conformément aux politiques des États-Unis et d'Israël, n'étaient pas conformes aux approches diplomatiques et ont montré la faiblesse de l'appareil diplomatique de ces pays et le manque d'analyse appropriée de la situation intérieure de l'Iran.
Les affirmations sans fondement des pays européens concernant l'utilisation de drones et de missiles iraniens en Ukraine par la Russie, qui ont été démenties à plusieurs reprises par les autorités officielles iraniennes, ont de nouveau provoqué une erreur de calcul et poussé l'Europe à affronter l'Iran et à éviter le dialogue et les mesures diplomatiques. L'Union européenne, alignée sur les États-Unis, a imposé des sanctions contre les institutions et les personnes morales et physiques iraniennes sous ce prétexte et n'a pas accepté les propositions constructives de l'Iran, telles que l'enquête sur la question par des experts techniques iraniens et ukrainiens.
Entre-temps, le ministère allemand des Affaires étrangères, à l'instar d'associations non officielles et sur un ton non diplomatique, en réponse à la contre-mesure de l'Iran visant à sanctionner trois pays européens, a prétendu défendre « la liberté d'expression et des médias » et a oublié que l'Europe a à plusieurs reprises interdit et a critiqué les réseaux médiatiques de la République islamique d'Iran, tels que Press TV et Al-Alam, et les a retirés de plusieurs satellites orbitaux.
En soutien aux groupes terroristes et aux émeutiers, le gouvernement allemand a annoncé qu'il revoyait ses relations avec la République islamique d'Iran. Une action totalement peu diplomatique qui rappelle la tyrannie de l'époque nazie dans ce pays et barre la voie à la diplomatie pour passer l'étape actuelle. Compte tenu des actions non constructives de Berlin dans le cadre du PAGC, du faible niveau des relations économiques et des déplacements limités des responsables iraniens vers l'Allemagne, la République islamique d'Iran ne verra certainement aucun mal à la réduction des relations entre les deux pays, mais cette approche non conventionnelle Le comportement de l'Allemagne sera inscrit dans l'histoire de nos relations. L'arrêt des activités du centre culturel allemand en Iran, devenu un lieu de diffusion de la culture de l'effraction et de l'agression culturelle de ce pays contre l'Iran, sera naturellement bien accueilli par Téhéran.
Malheureusement, la France, qui figure parmi les pays européens les plus notoires en matière de violations des droits de l'homme, a tourné le dos à la diplomatie et placé les mesures interventionnistes, notamment le soutien aux émeutiers, au premier rang de ses actions anti-iraniennes ces dernières semaines. Un pays qui a restreint les libertés des musulmans et a fermé 99 mosquées et même détruit des cimetières musulmans depuis septembre 2020, selon son ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, parle aujourd'hui de violations des droits de l'homme en Iran.
Bien que l'histoire de l'ingérence britannique en Iran soit longue et que le peuple iranien pleure toujours la séparation de Bahreïn et d'Herat de son pays par les colonialistes britanniques, soutient les récents troubles en Iran et garde le silence devant les terroristes qui ont attaqué le territoire iranien L'ambassade à Londres est un symbole des approches non diplomatiques et conflictuelles de Londres contre l'Iran.
L'histoire montre que l'adoption d'approches non constructives et interventionnistes par l'Europe lors du décret de l'imam Khomeiny contre Salman Rushdie et l'affaire Mykonos, qui s'est accompagnée de mesures non diplomatiques, a finalement conduit à l'embarras et au regret des pays européens. Répéter cette approche ratée de l'Union européenne, basée sur des erreurs de calcul et des informations erronées, expose une fois de plus l'Union à l'échec.
La solution est que l'Europe adhère aux normes et standards internationaux et évite d'aller dans le sens des objectifs des États-Unis et d'Israël et évite également de s'ingérer dans les affaires intérieures de l'Iran, en empruntant la voie diplomatique pour relancer le JCPOA et aussi pour clarifier les dimensions.