La cérémonie inaugurale a vu la présence digne de hauts responsables iraniens, dont le président Ebrahim Raïssi et le ministre de l'Industrie, des Mines et du Commerce Abbas Aliabadi.
Dans son discours lors de la cérémonie d'ouverture, le président Raïssi a exprimé l'engagement inébranlable de l'Iran à renforcer les liens économiques avec le continent africain.
"Cette assemblée incarne la détermination collective des nations africaines et de l'Iran à élargir nos liens économiques", a déclaré le président Raïssi, soulignant la signification symbolique de ce rassemblement.
Il a souligné la résonance historique de la coopération avec l'Afrique, remontant à l'éthos visionnaire du défunt fondateur de la Révolution islamique, l'imam Khomeini, et réitérée par le chef de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei.
En réfléchissant à l’histoire de l’Afrique, le président Raïssi a exprimé la position empathique de l’Iran. "Le récit du passé de l'Afrique est entaché par l'exploitation de ses ressources par les puissances occidentales", a-t-il déploré, soulignant la nécessité d'une collaboration économique mutuellement bénéfique.
Le président Raïssi envisageait un avenir dans lequel les fruits de la productivité iranienne dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie, de la médecine et des soins de santé pourraient trouver un écho sur les marchés africains. « Nos produits agricoles, notre production industrielle et nos progrès médicaux sont prêts à être exportés vers l'Afrique », a-t-il affirmé, faisant écho à l'engagement proactif de l'Iran sur la scène économique mondiale.
Malgré des décennies de tensions géopolitiques, de sanctions économiques et de pressions extérieures, la République islamique d’Iran a fermement maintenu sa position de principe envers l’Afrique, enracinée dans des affinités politiques et culturelles communes. « Même au milieu de la tempête des sanctions et des perturbations occidentales, l'Iran est resté solidaire des peuples et des nations d'Afrique », a affirmé le président Raïssi, soulignant l'engagement durable de l'Iran à favoriser des partenariats constructifs.
Faisant écho à l'optimisme du président Raïssi, Mohammad Sadeq Ghanadzadeh, directeur général du département Afrique du TPO, envisage une trajectoire prometteuse pour le commerce bilatéral. Tout en reconnaissant la stagnation des volumes commerciaux du passé, il a exprimé sa confiance dans un paysage économique revitalisé, soutenu par des efforts concertés visant à rationaliser les routes commerciales. "Les initiatives actuelles visant à faciliter les échanges commerciaux avec l'Afrique annoncent une nouvelle ère de collaboration économique", a déclaré le ministre Ghanadzadeh, prévoyant une multiplication par dix des chiffres du commerce, passant de 1,2 milliard de dollars à un chiffre prometteur de 10 milliards de dollars au cours des trois prochaines années.
Alors que Téhéran résonne avec le discours dynamique de la diplomatie économique, le deuxième sommet international Iran-Afrique apparaît comme une lueur d’espoir, traçant la voie vers un avenir marqué par des partenariats équitables et une prospérité partagée entre l’Iran et les nations africaines.
Les affinités historiques partagées entre l’Iran et l’Afrique sont sur le point de catalyser un nouveau chapitre dans leurs relations économiques, un récit qui se déroule dans le contexte du sommet de Téhéran. Ce sommet, creuset d’engagement diplomatique, sert de plateforme pour explorer le vaste potentiel de collaboration commerciale et économique entre les deux régions.
Au cœur de l’approche iranienne se trouve une rupture radicale avec les tendances exploitatrices des puissances occidentales dans leurs relations avec l’Afrique.
La vision de Téhéran va au-delà du simple gain économique ; il aspire à un cadre de coopération qui enrichit mutuellement les deux parties. Cette philosophie du bénéfice mutuel distingue la position de l’Iran de celle de l’Occident.
Un rapide coup d’œil aux annales de l’histoire révèle une expérience commune d’assujettissement colonial endurée par les nations africaines et l’Iran. Dans la poursuite impitoyable de leurs intérêts, les colonisateurs occidentaux ont exploité les abondantes ressources naturelles de l'Afrique, sans se soucier des conséquences pour les populations autochtones. De la même manière, l’Iran est aux prises avec les empiètements des puissances coloniales, témoignant d’un héritage d’exploitation et de marginalisation.
Pourtant, au milieu des ombres du colonialisme, des lueurs de solidarité émergent des luttes communes de l’Iran et de l’Afrique. Le sommet de Téhéran symbolise une convergence de destins, où les échos des injustices passées résonnent avec une détermination partagée à forger un avenir meilleur. Sous la surface des échanges économiques se cache une tapisserie de fils culturels et historiques qui relient les deux régions.
Au-delà des gains tangibles en matière d’échanges et de commerce, le sommet de Téhéran annonce l’aube d’un partenariat multiforme, étayé par ces points communs profondément enracinés.
Alors que l’Iran et l’Afrique affrontent les complexités de la mondialisation, le sommet offre une plateforme de collaboration dans divers domaines.
En embrassant leur héritage commun, l’Iran et l’Afrique sont prêts à tracer la voie vers une prospérité et un progrès mutuels.