Annan a déclaré qu’une réunion de haut niveau se tiendra pour le règlement de la crise syrienne, le samedi à Genève, cette déclaration est accompagnée par d’incertitude diplomatique.
Partagez le :
Des diplomates à l'ONU ont indiqué que l'émissaire de l'ONU à la Syrie, Kofi Annan, est engagé dans une bataille diplomatique pour organiser la réunion ministérielle prévue samedi à Genève, et faire face, d’une part, à la position réservé de la Russie par rapport au plan portant sur la transition politique en Syrie, qui prévoit la formation d'un gouvernement d'unité nationale, excluant certains fonctionnaires du gouvernement actuel, et d’autre part aux menaces de certains ministres des Affaires étrangères, dont le ministre des États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, qui ont menacé de suspendre leur participation à la réunion de Genève s’il y a une possibilité que le plan de transition ne soit pas appliquer.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé aujourd'hui que le sort du président syrien Bachar al-Assad doit être
décidé par le peuple syrien à travers un dialogue national. Lavrov a souligné, au lendemain de la proposition lancé par l'envoyé spéciale de l'ONU, Kofi Annan, qu’il n'ya aucun "accord définitif" sur la proposition de Kofi Annan. M. Lavrov et l’émissaire de l'ONU, Koffi Annan, ont eu une conversation téléphonique le 27 Juin, pour discuter des questions relatives à la préparation de la Conférence internationale sur la Syrie, qui se tiendra à Genève le Juin 30.
D’autre part Jean-Marie Guéhenno, l’adjoint de l’émissaire de l'ONU M. Kofi Annan, a déclaré que M. Annan a envoyé une invitation pour participer à la conférence du Samedi, aux ministres des Affaires étrangères des cinq grandes puissances, en plus de la Turquie, de l'Union européenne, de l'Irak, du Koweït et du Qatar, excluant l’Iran et l'Arabie saoudite. Guéhenno a déclaré que M. Annan coopérait avec toutes les parties en conflit pour parvenir à un règlement pacifique et global en Syrie. Il a également souligné l'échec du plan de paix, composé de six points indiqués par M. Annan pour la Syrie visant à mettre fin à la violence.
D’autre part Martin Nesserski porte-parole du Secrétaire général Kofi Annan a déclaré qu’il informera Téhéran des résultats de la réunion de Genève, en exprimant son espoir que l'Iran s’implique dans les tentatives de la résolution de la crise en Syrie. Pour sa part, l'ambassadeur de l’Iran Mohammed Khazaee à l'Organisation des Nations Unies, a déclaré mercredi, 27 Juin, que son pays est prêt à aider, M. Kofi Annan, l'envoyé de l'ONU à la Syrie. Il a ajouté que si certains pays ne veulent pas que Téhéran assiste à la conférence des puissances mondiales pour régler ce problème. Khazaee a déclaré lors d’une interview avec des journalistes au Siège des Nations Unies à New York que l'influence de l'Iran et son rôle constructif dans la région, sont "un fait très important, qui ne peut pas être ignoré."
De son coté, la Chine a appelé mercredi la communauté internationale à travailler pour lancer un dialogue politique en Syrie sans conditions ou une prédétermination des résultats. Le porte-parole chinois des Affaires étrangères a déclaré que "La communauté internationale devrait se concentrer sur la mise en œuvre du plan de l'Envoyé spécial Kofi Annan".
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a déclaré le mercredi, 27 Juin, qu’elle laissera son ordre du jour "ouvert" pour participer à la réunion proposée par l’émissaire de l'Onu Kofi Annan espérant que cette conférence soit un "tournant" dans la crise syrienne. Mme Clinton a déclaré qu'elle attendait d’Annan, une annonce officielle lors de la réunion de Genève l’application du plan pour la transition politique en Syrie, M. Annan a été informé par les grandes puissances.
Pour sa part, le chef de la mission d'observateurs internationaux en Syrie, le général Robert Maude a considéré comme qu'une solution pacifique est possible en Syrie.
