Plusieurs tentatives occidentales et arabes visent à unifier et à subventionner l’opposition syrienne, mais sans parvenir à des résultats concrets.
Syrie
Les tentatives d’unifier l’opposition tombées à l’eau
APT-Beyrouth
3 Jul 2012 - 15:17
Plusieurs tentatives occidentales et arabes visent à unifier et à subventionner l’opposition syrienne, mais sans parvenir à des résultats concrets.
Conférence de Genève:
Lors de la conférence qui s’est tenue samedi 30 juin à Genève, le nouveau groupe de travail pour la Syrie a rédigé un accord sur les principes de la transition politique en Syrie par la formation d’un gouvernement provisoire, qui peut inclure des membres de gouvernement actuel et des membres de l'opposition, sans faire une allusion claire au départ du président syrien Bachar al-Assad.
Bien que Washington et Paris aient considéré, que cet accord signifié le départ du président Bachar al-Assad, Moscou et Pékin ont confirmé que c’est aux Syriens eux-mêmes de décider de leur sort.
Atlantique appelle à l'application d'une solution politique en Syrie excluant l'option militaire :
Le Secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a invité, mardi 3 juillet, la communauté internationale à mettre en œuvre une solution politique en Syrie sans retard, soulignant une fois de plus qu’une intervention militaire de l'OTAN dans ce pays, est exclue. M. Rasmussen a déclaré lors d'une conférence de presse, que "La bonne réponse à cette crise demeure par une réponse politique, il a également salué l'accord conclu à Genève le week-end, en disant que «la communauté internationale doit cesser ce conflit immédiatement. » Le Secrétaire général de l'OTAN a signalé que «ce conflit s’est poursuit pendant une longue période et a coûté beaucoup de vies humaines mettant la stabilité de toute la région à risque. »
Réunion des Amis de la Syrie :
La troisième réunion des amis de la Syrie aura lieu vendredi à Paris. Le Département de l'Etat français a annoncé mardi, que la Russie et la Chine n'ont pas encore répondu à l'invitation qui leur été envoyée pour participer à la réunion des soi-disant « amis du peuple syrien», qui aura lieu vendredi. Le parole du ministère Bernard Valero, en réponse à une question lors d'une conférence de presse a souligné que "La Chine et la Russie sont invités comme tous les autres membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU à cette réunion, et à ce jour nous n’avons pas reçu des précisions sur leur participation».
En outre, le ministre chypriote des Affaires européennes Andreas Mavroyiannis a déclaré aujourd'hui que son pays était «préoccupé» par la façon par laquelle la Turquie gère la crise syrienne. Le ministre a déclaré lors d'une conférence de presse tenue à Bruxelles après avoir été nomme pour la présidence de l'Union européenne, que son pays «est inquiet de la façon dont la Turquie gère la question syrienne notant qu’il ya une certaine exploitation de sa part."
La Conférence du Caire :
La conférence organisée au Caire par la ligue arabe, avec la présence de certains groupes syriens de l’opposition, s'achève aujourd'hui. La conférence a connu une dissidence entre les participants. L’opposant syrien Haytham Manna a déclaré que la majorité des participants étaient de l'extérieur la Syrie et ne représentaient pas une vraie base populaire. Pour sa part, le Commandement général de la soi-disant armée syrienne libre, a décrit la Conférence du Caire de complot.
Lors de l'ouverture de la conférence, le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al Arabi a déclaré que la Conférence de Genève n'a pas réussi, parce qu’elle n’a pas fait référence au Chapitre VII. D’autre part l’opposant syrien "Louay Hussein," a déclaré qu’il trop tard de parler de l'unification de l'opposition syrienne. Hussein et a critiqué les programmes de l'opposition, en disant que la priorité aujourd'hui n'est pas l’unification de l'opposition, mais empêcher la division de la Syrie et arrêter l'effusion de sang dans le pays.
Pour sa part, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a souligné que le gouvernement irakien adopté une position neutre à l'égard de la situation en Syrie sans prendre parti pour une partie contre une autre. Maliki a déclaré dans un discours que son gouvernement est déterminé à poursuivre cette politique équilibrée, fondée sur la non-ingérence dans les affaires internes des pays voisins, soulignant que l'Irak a encouragé le dialogue et a appelé à une solution pacifique en Syrie basé sur la volonté des Syriens eux-mêmes sans ingérence extérieure.
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