La seule solution à la crise syrienne est la solution politique à travers le plan d’Annan, Moscou se prépare à accueillir l'opposition syrienne, et l'armée syrienne mènent un combat à Alep.

Inattendue, c’est par ce terme que la presse a décrit la visite du ministre syrien à Téhéran. Une visite inattendue et inopinée, effectuée par le ministre des Affaires étrangères syrien pour discuter des développements en Syrie et des développements sur la scène internationale avec les dirigeants de la République islamique d'Iran. Dans un contexte lié, les politiciens russes ont déclaré que le seul moyen de résoudre la crise syrienne est le dialogue, et que le pire scenario pour la Syrie serait la guerre civile. Sur le terrain, l’armée syrienne mènent des affrontements féroces à Alep, qui devraient mettre fin au terrorisme.


Un fonctionnaire des opérations de maintien de paix au Nations Unies, Hervé Ladsous a déclaré que l'organisation internationale poursuit ses efforts pour mettre fin à la violence, malgré qu’un nombre important des observateurs internationaux ont quitté la Syrie.
Ladsous a déclaré aux journalistes, après deux jours de discussions avec des responsables syriens et des représentants de l’opposition à Damas, que le Conseil de sécurité n'a pas reçu des propositions à propos de l'envoi de troupes internationales en Syrie, ajoutant que le retour des observateurs est lié à l’amélioration de la situation sécuritaire.

Pour sa part, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a mis en garde contre les appels au retrait du président syrien Bachar al-Assad, qui entravent les efforts visant à mettre fin au conflit dans ce pays, soulignant que de tels appels lancés par les États-Unis et les pays européens, arabes et la Turquie, alimentent la violence, soulignant que le soutien des groupes armés est un soutenir au terrorisme.
M.Lavrov a déclaré que la Russie propose des projets de résolutions qui permettent un cessez-le-feu, mais les autres exigent la chute du régime et continuent à soutenir les combats et la violence.
D'autre part, le journal "Washington Post" a déclaré que l'administration américaine a mis en garde l'opposition contre le démantèlement des services sécuritaire et gouvernementaux syriens afin d'éviter une répétition de la situation irakienne.

À son tour, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, a souligné que la guerre civile est le pire scénario pour la Syrie, notant que la position de la Russie à l'égard de ce qui se passe en Syrie confirme que les négociations sont la seule façon de résoudre la crise.
M. Medvedev a déclaré dans une interview, que le plan Annan est toujours valable vu que s’est un plan de résolution politique et pacifique, notant qu’il existe une certaine variation et une certaine convergence dans les positions internationales, ajoutant que « la seule différence entre la position de la Russie et celle de la Grande-Bretagne, c'est que nous croyons que la négociation est le seul moyen a régler la crise syrienne alors que eux appellent à une action plus ferme ».

Pour sa part, l’émissaire de l'ONU en Syrie Kofi Annan a révélé sa crainte du déclenchement d’une bataille imminente dans la ville d'Alep, la capitale économique du pays. M. Annan a appelé dans un communiqué, les parties concernées à travailler pour trouver une solution politique à la crise.

Dans un développement connexe, le ministre des Affaires étrangères Walid al-Mouallem, a souligné que l'armée syrienne éliminera les rebelles armés dans la ville d'Alep, ajoutant: " Toutes les forces hostiles à la Syrie qui se sont rassemblées à Alep pour lutter contre le gouvernement, seront éliminés sans aucun doute", signalant que " le peuple syrien lutte au côté de l'armée contre les terroristes”.
Le ministre syrien Walid al-Mouallem a déclaré au cours d’une conférence de presse avec son homologue iranien, "je vous assure que la Syrie est forte et notre détermination à faire face à ce complot est encore plus forte, nous avons démontré cela sur le terrain, lorsqu’ils ont mobilisé des groupes terroristes armées de toutes les régions pour affronter l’armée syrienne à Damas la nommant « La Grande bataille de Damas » et en quelques jours nous les avons tous éliminé, les obligeants à se retirer de la capitale ». 

Ajoutant que son pays est face à une conspiration universelle déclarant que la Syrie a des capacités défensives suffisantes pour défendre chaque grain du territoire syrien lui permettant de faire face à toutes ces tentatives. "À son tour, le ministre iranien des affaires étrangère M. Ali Akbar Salehi a espéré que tous les pays de la région prennent des précautions et soient prudent dans leurs décisions, car s’ils se placent dans le mauvaise front, les conséquences se retourneront contre eux», ajoutant qu '«Israël» incitent des puissances mondiales contre la Syrie. Salehi, a averti des conséquences inquiétantes de la situation actuelle qui pourraient dépasser la Syrie et atteindre toute la région."Salehi a également vu que le complot contre la Syrie commence à s’éclaircir de plus en plus notant que la Syrie y finira victorieuse, ajoutant que «la question d'un gouvernement transitoire en Syrie, est illusoire. »

Pour sa part, le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci, a renouvelé l'opposition de son pays à toute intervention étrangère en Syrie, soulignant la nécessité de mettre en œuvre des réformes dans ce pays "sur la base d'une solution politique et pacifique."
Pour sa part, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que son pays prépare une nouvelle rencontre avec l'opposition syrienne, « Lorsque des délégations de l'opposition syrienne, nous visitent nous discutons avec tout le monde, et nous aurons de nouveaux contacts en Russie et à l'étranger".