L’Imam Moussa al-Sadr: "L'absence d'un sentiment de citoyenneté est le danger qui ouvre la porte à la colonisation et à Israël et à quiconque encore plus faible qu'Israël"

"Il n'y a pas de vie pour une patrie sans le sens de la citoyenneté et de la participation».

Un appel clair lancé par l'Imam al-Sadr afin de vivre le sens de la citoyenneté libanaise malgré le différences ethniques et religieuses, l'Imam a souligné que la perte de la citoyenneté est un danger pour le Liban.

"L'absence du sentiment de citoyenneté est le danger qui ouvre la porte au colonialisme et à Israël, et à quiconque encore plus faible qu’Israël".

A partir de là nous appelons tous les libanais et toute personne honnête et sincère à revoir et revenir sur les idées et les valeurs de l'Imam Musa al-Sadr et de comprendre la valeur de la citoyenneté, la coexistence afin d’unir le peuple autour d’une seule patrie unie et forte.

Trente-quatre ans ont passé depuis l’éloignement du révélateur de l’union islamique et la lumière de cette nation l’imam al-Sayyed Moussa al-Sadr et ses deux compagnons, le cheikh Mohammed Yacoub et le journaliste Abbas Badr al-Din en Libye, sous le règne du tyran Mouammar Kadhafi.

Moussa al-Sadr était un phénomène unique, une lueur d'espoir dans la vie des personnes vulnérables dans toutes les parties de la terre qui ont connu et entendu et aimé l’imam, il représentait la voix des pauvres c’est pourquoi il a déclenché le mouvement des pauvres et des personnes privés contre les oppresseurs.

Tout le monde connait l’histoire de l’enlèvement de l'imam et ses deux compagnons, mais à la date anniversaire de son enlèvement il est indispensable de reprendre cet évènement et ne pas oublier cette calamité qui nous retiré la lumière qui terrifiait les ennemis.

Imam Sadr est arrivé en Libye le 25 Août 1978, accompagné par le cheikh Mohammed Yacoub et le journaliste Abbas Badr al-Din, pour une visite officielle, et ils sont restés en tant qu'invités de l'autorité libyenne, avant de quitter le Liban, l’imam a révélé qu’il allait rencontrer le colonel Mouammar Kadhafi.
En revanche, les médias libyens ont dissipé l'arrivée de l'imam al-Sadr en Libye et le déroulement de sa visite, ne rapportant aucune information sur les rencontres entre l’imam et les responsables libyens qu’il était censé voir.

L’imam contrairement à son habitude n’a contacté personne lors de ce voyage maudit, la dernière fois que l’imam et ses deux compagnons ont été aperçus en Libye fut le 31 Août 1978. Depuis plus aucune nouvelle de l’imam et de ses compagnons.

Les autorités libyennes ont prétendu que l’imam et ses compagnons avaient quitté la Libye le 31Août et s’étaient dirigés vers Rome (Italie), et leurs bagages ont été retrouvés dans un hôtel italien à Rome. Une enquête judiciaire a été ouverte et le procureur italien a déclaré après des recherches et une large enquête que l’imam et ses deux compagnons n’avaient pas atterri en Italie affirmant qu’ils n’ont jamais quitté le territoire libyen.

C’est pourquoi le gouvernement libanais a envoyé une délégation libanaise pour enquêter sur ce sujet en Libye et en Italie, les autorités libyennes ont refusé de lui procurer un permet d’accès aux territoires libyens, la mission s’est alors dirigée en Italie, où elle a réussi à faire une enquête approfondie et a conclu que l'Imam Sadr et ses deux compagnons ne se sont jamais rendu à Rome et ils n'ont pas quitté la Libye.

Le conseil suprême islamique chiite, a déclaré notamment dans les conférences de presse tenues à Beyrouth le 31 Août 1979 et le 10 Avril 1980, que le colonel Mouammar Kadhafi était responsable personnellement de l’enlèvement de l'Imam Sadr et ses deux compagnons. 

Malgré toutes les informations contradictoires signalant d’une part le décès de l’imam et ses compagnons et d’autre part la probabilité qu’ils soient encore en vie, nous gardons grand espoir de revoir l’imam parmi nous bientôt afin que ses lumières éclaircissent nos chemins et que ses valeurs se rependent parmi les peuples du monde