Ben Ali est définitivement parti mais le Mossad est de retour accueilli à bras ouverts par les «amis de la démocratie» que sont les islamistes qui ont remplacé le dictateur déchu réfugié en Arabie Saoudite.

Le choix de Tunis pour cette conférence à l’initiative de Sarkozy financée pour partie par les contribuables français (350 millions d’euros à la Tunisie pour 2011-2012) et où vont se retrouver tous ceux qui veulent renverser le régime d’Assad se fera sous bonne garde …Celle du Mossad. Combien La Tunisie va-telle toucher des puissances occidentales monarchies dictatoriales et du régime d’apartheid juif sioniste ? Le système corrompu dictatorial Ben Ali est toujours actif sous le voile islamiste. 

L’un des objectifs du Mossad est de surveillé les groupes tunisiens appartenant à l’opposition surtout ceux qui se sont déclarés contre toute normalisation avec le régime juif sioniste. 

La conférence internationale sur les amis de la Syrie s'ouvre vendredi 24 février à Tunis avec la participation des pays de la Ligue arabe, de l'Union européenne, de l'Organisation de la conférence islamique ainsi que de l'Inde, du Brésil et des Etats-Unis. La présence de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a été confirmée par l'ambassade américaine à Tunis. A deux jours de l'ouverture de ce forum à Gammarth, dans la banlieue Nord de Tunis, les autorités gardent le secret sur son ordre du jour et ses enjeux. Contacté plusieurs fois, le ministère des affaires étrangères tunisien n'a pas répondu à nos questions. Cette conférence se déroulera sous haute surveillance et protection du Mossad et de la CIA. 

Elle doit déboucher sur "un message unifié" de la communauté internationale sur la Syrie, a déclaré auparavant Rafik Abdessalem, chef de la diplomatie tunisienne. Son organisation en Tunisie suscite, néanmoins, des grincements de dents ; des voix s'élèvent pour contester "l'adhésion de la Tunisie à un complot des pays occidentaux et leurs alliés arabes dans la région, visant à plonger la Syrie dans l'instabilité". 

L’objectif de cette conférence réunissant des Etats qui se disent désireux de conclure une entente internationale visant à mettre un terme aux violences en Syrie vise en fait à contourner le double veto russe et chinois contre une résolution proposant le «soutien total» à la décision de la Ligue Arabe manipulée par les dictatures monarchiques du Golf persique de chasser Assad du pouvoir pour le remplacer par un dirigeant aux ordres de Washington et Tel Aviv et leurs laquais européens (dont le parlement européen qui soutient cette initiative).
Un diplomate arabe a révélé, sous le sceau de l'anonymat à l'Associated Press, que "la conférence sur les amis de la Syrie est financée par l'Etat du Qatar et la France, la Tunisie ne fait que faciliter les mesures organisationnelles".

Autre objectif de cette conférence imposer un corridor humanitaire autrement dit faciliter l’infiltration de forces spéciales étrangères sous prétexte de la nécessité d’un escorte militaire pour l’acheminement de cette aide humanitaire scénario type du renversement d’un régime considéré comme indocile. 

A la Russie et à la Chine de faire preuve une nouvelle fois de fermeté et de responsabilité sur la scène politique internationale en rejetant toute ingérence même « arabe » en Syrie et en ouvrant pour protéger la mise en application des réformes prévues par le Régime de Bashar Al Assad notamment le référendum du 26 Février sur la nouvelle Constitution.