La sécurité alimentaire et celle de la frontière, étaient les principales préoccupations des sermons de la prière du vendredi. Alors que le Liban se met en distanciation par rapport a la situation en Syrie, la frontière libano-syrienne témoigne de nombreuses transcendances.
Dans ce contexte, les intervenants ont souligné que la position du Liban vis-à-vis de la Syrie ne changera pas. Soulignant que Washington et Tel-Aviv vivent une vrai déception face à ce qui se passe en Syrie après avoir lamentablement échoué à renverser le régime syrien. Parallèlement à la baisse de la menace israélienne contre l'Iran.
Dans ce contexte, le Mufti al-Jaafari Cheikh Ahmed Kabalan a signalé que le «danger menace le Liban au sud et au nord », soulignant que «ce qui se passe dans le nord et la Bekaa et de Sidon, et en particulier dans les camps des refugiés palestiniens menace de graves conséquences ne pouvant pas être traiter à la légère et avec insouciance."
Notant que " Washington et de Tel vie Aviv vivent une vraie déception par rapport à la situation en Syrie, après avoir lamentablement échoué à renverser le régime syrien, ils alors ont décidé de changer de jeu en menant des attaques qui menacent la sécurité en Irak et en Syrie, et nous craignons que ces actes atteignent le Liban. "
Kabalan a mis en garde, "Tout le monde, en particulier les pays du Golfe Persique qui ont parié sur la persistance des troubles en Syrie et à l'escalade du rythme des sanctions économiques sur la République islamique d'Iran, demandant aux pays arabes et islamiques où est la cause Palestine? L’avez-vous oublié ? »
À son tour, le président du mouvement de réforme de l’union islamique le cheikh Maher Abdul Razzaq a appelé à ne pas adopter la voie de la violence pour perturber la conférence au sommet arabe.
Sur la situation au Bahreïn, le cheikh Abdul Razzaq "Nous espérons que l'intervention saoudienne vise à régler la crise et ne pas empiéter les citoyens et augmenter la violation contre les citoyens et les lieux saints et lieux sacrés», mettant en garde contre "le danger de recourir à l'ennemi (sioniste) et la mise en œuvre des plans de division pour notre région."
Son éminence Cheikh Afif Nabulsi, a estimé qu'«il est nécessaire d'évaluer la position politique de quelques forces libanaises face la Syrie parce que cela menace la société libanaise dans son ensemble. »
Cheikh Nabulsi a insisté sur la «gravité de certains groupes extrémistes qui menace la sécurité et l’instabilité au Liban et qui cible l'armée libanaise ».
Pour sa part, M. Ali Fadlallah, signalant qu’il est nécessaire d’arrêter l’effusion du sang et de trouver une solution a la crise régionale. S’adressant aux chrétiens de l’Irak en disant: «ceux qui ciblent vos églises sont les mêmes, qui tentent d’assassiner les musulmans et l'ensemble du peuple irakiens de toutes les sectes et les confessions, soulignant qu’il faut s’unir, face à ces actes criminelles qui ne visent pas une secte particulière ou d'une doctrine spécifique, mais vise tout l'Irak, avec toutes ses sectes, les idéologies et les ethnies, il ne veut pas l'Irak soit stable et en mesure de jouer un rôle distinct dans la région et du monde. "
M. Fadlallah a déclaré que peuple palestinien "qui ont souffert des raids sionistes qui ont ciblé Gaza, les colons agressent notre peuple palestinien dans l'Ouest, en arrachant les oliviers. "
Le chef de l'appui sunnite de la résistance au Liban, le cheikh Maher Mezher, a souligné que les libanais doivent s’unir pour faire face aux dangers israéliens, et de ne pas être attiré vers le piège de la divisons et de la sedition.
Pour sa part, le cheikh Mohammed Yazbek, a souligné que «les visites des responsables américains au Liban est une cause pour plus de méfiance après l'ingérence flagrante de l'ambassadeur des affaires américaines libanais dépassant toute les étiquettes diplomaties ».
«Les menaces de l'ennemi israélien et les violations de la souveraineté nationale ne peuvent pas être négligés, mais la nécessité exige que nous renforcions l'armée nationale et le soutien national ».
Cheikh Ali Yassin a appelé à préserver la "liberté de croyance au Liban. Nous sommes dans un état qui garantit la liberté de religion et nous ne sommes pas dans un Etat laïc."
Le Vice-président du conseil islamique chiite cheikh Abdul Amir Kabalan a dénoncé "les attentats qui ont lieu en Irak et en Syrie ces actes n’ont rien avoir avec l’islam" et a appelé à traiter tous les problèmes de conspirations de pénétrations. "
