Les combattants palestiniens sont la fierté de la nation

Ces combattants devraient être estimés, et leur combat valorisé, ils devraient être entouré par leur famille et leur proche, et non jetés dans les cachots israéliens, ils devraient être protégé par tous puisqu’ils luttent pour l’avenir, et la dignité de tous.

Mais malheureusement dans ce monde injuste, avec des dirigeants vendus, et des peuples noyés dans la pauvreté, et l’ignorance, nos combattants nos héros et nos frères sont détenus depuis des mois sans

aucune accusations ni condamnation, ils sont exposés à des punitions collectives, des fouilles au corps humiliantes et de l'isolement carcéral, ainsi que la privation de visites, en particulier pour les prisonniers originaires de la bande de Gaza. Ces combattants poursuivent leur lutte au sein des prisons, ils entament une grève de la fin depuis plus deux mois, nos frères sont en danger de mort et nous les décevons.

Alors que les dirigeants du golf persique sont impliqués dans un jeu suspect en Syrie, ils ignorent leur rôle envers les palestiniens, ils négligent les combattants, ils n’osent même pas reprocher à leur allié la maltraitance des jeunes detenus.
La Croix-Rouge, l'Union européenne (UE) et le gouvernement

palestinien ont exprimé mardi leur inquiétude pour les détenus palestiniens d'Israël en grève de la faim, certains depuis plus de deux mois, l'UE appelant à leur fournir l'assistance médicale nécessaire.

Par ailleurs selon un communiqué de presse, les missions de l'UE à Qods (Jérusalem) et à Ramallah sont préoccupées par la détérioration de l'état de santé des Palestiniens en détention administrative en grève de la faim depuis plus de deux mois, l'UE a demandé au régime sioniste de mettre à leur disposition toute l'assistance médicale nécessaire et d'autoriser les familles à leur rendre visite, à titre d'urgence. Réaffirmant son opposition

à la pratique des détentions administratives appliquées par l’ennemi israélien.

De son coté, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s'est déclaré extrêmement préoccupé par la détérioration de l'état de santé de six détenus palestiniens en danger de mort imminent après une grève de la faim qui dure depuis 45 à 71 jours selon les cas.
Le CICR a aussi regretté que les autorités israéliennes aient suspendu les visites des familles auprès des grévistes de la faim.

Le comité a appelé les autorités pénitentiaires de l’ennemi sioniste de transférer les six détenus dans un hôpital correct de telle sorte que leur état puisse être constamment surveillé et qu'ils puissent recevoir

les soins médicaux et infirmiers spécialisés a insisté Juan Pedro Schaerer, chef de la délégation du CICR en Palestine occupée.

Pour sa part l’ONG palestinienne de soutien aux prisonniers Addameer a souligné dans un communiqué que Thaër Halahla et Bilal Diab, soupçonnés d'appartenance au mouvement du Jihad islamique, étaient entrés mardi dans leur 71 ème jour de grève de la faim.

Soulignant que l’état de santé des détenus en grève de la faim, se détériore, Hassan Safadi (65ème jour), Omar Abou Chalal (63ème), Mohammad Taj (52ème), Mahmoud Sarsak (51ème) et Jaafar Ezzeddine (48ème).

Par ailleurs l'ONG Médecins pour les droits de l'Homme-« Israël » (PHR-« Israël ») a précisé que les autorités pénitentiaires

refusait tout visite à la famille Diab sous prétexte que son état n'était pas si grave que cela. Notant qu’en vertu du droit international et de la législation israélienne, tout patient a le droit de voir sa famille, a protesté l'ONG.

De son côté, le ministre du gouvernement palestinien, Salam Fayyad a affirmé que le régime sioniste est pleinement responsable de la sécurité des prisonniers en grève de la faim dans les prisons de l'occupation.

Dans un communiqué, il a appelé à une intervention internationale immédiate pour sauver les prisonniers et forcer le gouvernement israélien à répondre à leurs revendications légitimes.