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Syrie

Le massacre de Houla

APT-Beyrouth

28 May 2012 - 15:53

Que s’est-il réellement passé à Houla ? Un massacre de femmes et d’enfants dénoncé et condamné par tous, a perturbé la population syrienne, et le gouvernement qui essaie depuis des mois de prouver ses bonnes intentions, un massacre qui joue en faveur des révolutionnaires armés et les forces mondiales qui les soutiennent et qui sera utilisé comme un outil de pression pour faire chuter le gouvernement syrien. Les nations unies qui accusent tantôt le gouvernement et tantôt des groupes armées introduit en Syrie, ne peuvent pas nier la présence de terroristes en Syrie, des terroristes qui sèment la terreur dans la nation. Selon les observateurs et les médecins légistes les enfants ont été tués de sang froid à coup de balles dans la tète, alors que les nations unies ont declaré que les bombardements de l’armée syrienne étaient la cause des décès.


Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné dimanche le massacre qui a fait 108 morts à Houla (centre de la Syrie) et en a rendu responsable le gouvernement syrien.

Le Conseil a exigé aussi que le gouvernement syrien cesse immédiatement d'utiliser des armes lourdes dans les villes syriennes rebelles et qu'il retire immédiatement ses troupes et ses armes lourdes de ces villes pour les cantonner dans leurs casernes, conformément au plan de paix du médiateur Kofi Annan.

Réaffirmant que toutes les formes de violence exercées par toutes les parties doivent cesser. Les responsables d'actes de violence doivent être sanctionnés, ajoute le texte.
Et les 15 pays membres ont réaffirmé leur soutien total aux efforts de médiation de Kofi Annan.

Selon des responsables de l'ONU, les observateurs estiment qu'au moins 108 personnes ont été tuées à Houla, dont 49 enfants et sept femmes, et que près de 300 ont été blessées.

L'ambassadeur britannique Mark Lyall-Grant a salué une réponse ferme et unie du Conseil aux atrocités commises par Damas. Dans les jours à venir, le Conseil se réunira de nouveau pour discuter de manière plus détaillée des prochaines mesures à prendre, a-t-il indiqué à la presse. Les 15 pays membres doivent tenir mardi des consultations et entendre mercredi un nouveau compte-rendu de M. Annan sur la situation en Syrie, a-t-il rappelé.

Le Royaume-Uni et la France avaient initialement proposé une déclaration condamnant le massacre de Houla et en rejetant clairement la responsabilité sur Damas. Mais la Russie avait bloqué l'adoption du texte, mettant en doute la responsabilité des forces syriennes et demandant que le général Mood s'exprime d'abord devant le Conseil.

Pour sa part le gouvernement syrien, a condamné le massacre niant toutes responsabilités, Le représentant permanent de la Syrie aux Nations unies, Bachar Jafari, a déclaré dimanche au siège de l'ONU à New York, que le massacre perpétré vendredi et samedi en Syrie, qui a causé la mort d'au moins 108 personnes selon les observateurs onusiens, était "épouvantable et injustifiable".
D'autre part, un porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères a démenti dimanche l'implication de troupes gouvernementales syriennes dans le massacre, commis vendredi, de plus de 90 personnes dans le village de Houla.

"Nous condamnons avec la plus grande fermeté ce massacre terroriste", a déclaré Jihad Makdessi lors d'une conférence de presse, ajoutant que le gouvernement avait créé une Commission militaire et judiciaire conjointe pour enquêter sur l'incident dont les résultats seront publiés d'ici trois jours.

Aucun char ou artillerie n'est entré dans Houla. Les forces armées syriennes étaient en position d'autodéfense, contrairement aux dires de l'opposition, selon lesquels les troupes gouvernementales et les milices pro-gouvernementales auraient lancé l'attaque qui a provoqué une vive condamnation de la communauté internationale, a-t-il souligné.

Vendredi à 14h00, heure locale, des groupes armés à bord de plusieurs pick-up chargés d'armes lourdes, dont des mortiers, des mitrailleuses, et des obus anti-char, se sont rassemblés à Houla, a indiqué M. Makdissi, ajoutant qu'il n'y avait que cinq membres des forces de sécurité dans la zone et que l'armée n'y était pas présente.

Il a condamné la "brutalité" dont les assaillants ont fait preuve lors de leur massacre étonnant. "Le soupçonnable concours de circonstances des attaques perpétrées en coïncidence avec la visite de l'envoyé spécial de l'ONU Kofi Annan en Syrie vise à saper le processus politique", a déclaré le porte-parole.

Le gouvernement syrien a annoncé l’ouverture d’une commission d'enquête, pares avoir informé M. Annan des circonstances et de la réalité de ce qui était passé à Houla, a-t-il indiqué, ajoutant que M. Annan se rendrait à Damas lundi.

Par ailleurs, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon avait affirmé que des "groupes terroristes établis" semblent impliqués dans les violences qui secouent le pays.
Ajoutant que, les attentats à la bombe se sont multipliés en Syrie, à Damas, Hama, Alep, Idlib et Deir Ezzor, rapporte Ban Ki-moon.

"La sophistication et la taille des bombes employées suggèrent un haut niveau d'expertise qui pourrait indiquer l'implication de groupes terroristes établis", indique-t-il, sans fournir plus de détails sur ces groupes.

Le secrétaire général de l'Onu s'est dit récemment persuadé qu’el-Qaïda était responsable des deux attentats suicides à la voiture piégée qui ont fait ٥٥ morts à Damas le 10 mai dernier.

Pour sa part, le porte-parole du secrétaire général des Nations Unies, Martin Nesirky, a souligné que des craints existent sur la présence d'une ٣ème partie qui s'active en Syrie."Sans aucune doute, cela complique la mission des observateurs et de la communauté internationale qui cherche à assurer la mise en œuvre intégrale du plan de Kofi Annan", a-t-il indiqué. 


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