Alors que les nations unis soutenus par les pays occidentaux -à part la Russie et la Chine-, promouvait un guerre civile en Syrie, et essayait de faire croire au peuple du monde entier par voix médiatique, par falsification médiatique, que des conflits sectaires ont déclenché en Syrie, les autorités syrienne ont pour leur part démentis tous ces mensonges niant l’existence de ces présumés conflits religieux, soulignant que ce qui se passe en Syrie, s’est la guerre menait par le gouvernement syrien contre le terrorisme, et les terroristes exportés de l’extérieur.
Suite au déclaration du chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, qui a estimé que la Syrie était en situation de guerre civile, le ministère syrien des Affaires étrangères a démenti mercredi, dans un communiqué, les propos de représentants de l'Onu sur une guerre civile en Syrie entre les partisans du régime et ses opposants, rapportent des médias internationaux.
"La Syrie n'est pas le théâtre d'une guerre civile mais elle lutte contre le terrorisme, les assassinats, les enlèvements et les explosions", a indiqué la diplomatie syrienne en réponse à Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix de l'Onu, estimant que la Syrie se trouvait en situation de guerre civile.
Selon Damas, les responsables de l'Onu doivent être "neutres, objectifs et précis" dans leurs évaluations.
"La description des développements syriens comme d'un conflit civil ne correspond pas à la réalité", lit-on dans le document.
La diplomatie syrienne a accusé les Etats-Unis d'ingérence dans les affaires intérieures du pays via un "soutien ouvert aux terroristes et une dissimulation de leurs crimes", rapporte mercredi l'agence nationale SANA citant une source ministérielle.
Selon l'interlocuteur de l'agence, l'escalade du terrorisme en Syrie est étroitement liée aux déclarations des autorités américaines, qui déforment les faits sur la situation en Syrie et invitent de nouveaux pays à rejoindre l'entreprise d'isolement diplomatique de Damas.
Selon la source, dans sa déclaration relative aux combats dans la ville de Haffé, le département d'Etat a passé sous silence le fait que cette agglomération avait été victime d'une attaque terroriste. Des bandes armées y mettaient le feu sur des écoles et des établissements d'Etat, faisant fuir la population, a précisé l'informateur.
D'après ce dernier, la diplomatie américaine commente la situation en Syrie en présentant les terroristes sous un jour favorable.
Le plan de paix élaboré par l'envoyé spécial de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie Kofi Annan a été salué par toutes les parties en conflit, sauf par les bandes armées soutenues par les Etats-Unis. Ces dernières continuent à torpiller l'initiative de paix en tuant et en enlevant des civils, a conclu le diplomate.
Depuis plusieurs jours, la ville de Haffé est le théâtre de violents combats entre les troupes gouvernementales et les rebelles armés qui ont fait au moins ١٥ morts parmi les militaires. La rébellion fait état de quatre victimes. Dans la nuit de mardi à mercredi, les forces de l'ordre ont repris le contrôle de cette ville.
D’autre part La France a déclaré son intention de proposer l’adoption de nouveau train de sanctions à l'encontre du président Bachar el-Assad et des militaires syriens, a annoncé mercredi le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.
M. Fabius a en outre souligné la nécessité d'accroître les pressions sur Damas et a promis de soulever la question de nouvelles sanctions lors de la prochaine réunion avec ses collègues européens et américains.
La Syrie fait à l'heure actuelle l'objet de ١٥ trains de sanctions de l'UE qui prévoient notamment le gel des avoirs de plusieurs dizaines de personnes physiques et morales proches du président Bachar el-Assad.