"Il n'y a plus aucune justice en Turquie": comme Cevheri Güven, des centaines de Turcs ont pris le chemin de l'exil en Grèce, redevenue porte de sortie pour les dissidents du pays voisin.
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"C'est le seul pays frontalier démocratique, la Bulgarie, elle, renvoie en Turquie tous les réfugiés politiques", justifie M. Güven, 38 ans, poursuivi pour appartenance à la mouvance güléniste, accusée d'avoir mené le putsch manqué du 15 juillet.
Interdit de sortie du territoire turc, privé de passeport, ce journaliste, cadre du magazine Nokta, a franchi clandestinement le fleuve frontalier d'Evros en septembre avec sa femme, également journaliste, et leurs enfants, 5 et 8 ans.