Les fidèles iraniens seront ainsi autorisés à prendre part au prochain pèlerinage prévu fin août.
En 2015, une bousculade dramatique avait coûté la vie à plus de 460 Iraniens. A la suite de cet incident, les relations diplomatiques entre les deux pays se sont crispées,
allant même jusqu’aux injures publiques.
L’exécution dans le royaume d’un dignitaire religieux chiite a aussi causé la rupture complète des échanges diplomatiques, économiques et commerciaux. Les vols entre les deux pays ont été suspendus et la délivrance de visas compliquées. Résultat,
en 2016, les Iraniens n’ont pas pu participer au Hajj, alors qu’ils étaient 60 000 l’année précédente.
En février, à l’invitation de l’Etat saoudien, une délégation iranienne s’est rendue à Jeddah, dans l’ouest de l’Arabie Saoudite
pour discuter des conditions d’un retour des pèlerins iraniens. Leur présence est désormais acté.