Chrétiens d'Orient à coopérer avec les Musulmans

"Le fondamentalisme religieux transforme le printemps en un hiver violent et plein de terreur", a dit le patriarche.

Au niveau national, il a espéré pour les hommes politiques qu'ils ne soient pas séparés dans leurs devoirs envers l'Etat et Dieu et de s'engager "à la cause de la paix, des droits de l'Homme et de la dignité humaine".

Le patriarche Rahi a rappelé que "le Liban est formé de deux cultures: la chrétienne et la musulmane, cultures édifiées sur le partage équitable des forces et des responsabilités".

Dans un contexte lié, le Patriarche s'est exprimé jeudi devant une délégation des Ulémas du "Najaf", Capitale de la Culture islamique pour l'année 2012, venue pour l'inviter au Congrès du jour mondial du "Najaf". 

Rahi a espéré que "la paix règne en Irak, au Liban et dans tous les pays qui témoignent de crises".

De même, le président de la Chambre des députés Libanais, Nabih Berri a fait jeudi un tour d’horizon des derniers développements avec une délégation du Conseil Central Maronite et s’est vu remettre la médaille de la "Grand-Croix" - distinction suprême accordée aux patriarches et aux présidents.

Le chef du Conseil Maronite, l’ancien ministre Wadih Khazen, qui présidait la délégation, a salué les positions et les démarches prises par M. Berri lors des crises et des moments difficiles, positions qui ont servi les intérêts du Liban et qui font du chef du Législatif "un homme d’Etat par excellence".