Cette décision a été annoncée dans un communiqué du ministère de l'Intérieur, qui énumère les noms de 31 Bahreïnis déchus de leur nationalité, y compris les frères Jawad et Jalal Fairouz, deux ex-députés du principal groupe de l'opposition Al-Wefaq.
Selon La Libération, parmi les personnes touchées par cette mesure figure aussi Ali Mashaima, fils de Hassan Mashaima, chef du mouvement Haq, qui purge une peine de prison à vie pour complot contre la monarchie.
La plupart des Bahreïnis déchus de leur nationalité avaient été acquittés par un tribunal d'exception, mis en place l'an dernier pour juger les suspects d'atteinte à la sûreté de l'Etat lors de la contestation anti-gouvernementale, a indiqué l'ex-député Matar Matar, invitant dans un bref communiqué la communauté internationale à réagir à cette mesure.