Date de publication23 Mar 2012 - 19:29
Code d'article : 87918

Le père de Shalit met les israéliens en colère!

APT-Beyrouth
La vérité finit toujours par l’emporter. C’est plus ou moins long mais c’est presque inéluctable. Dans le cas de l’affaire Gilad Shalit, du nom de ce soldat sioniste capturé, fait prisonnier (et non kidnappé) par la résistance palestinienne, il aura fallu attendre un peu plus de cinq ans.
Le père de Shalit met les israéliens en colère!

Et cette vérité sort de la bouche de Noam Shalit, le père du terroriste sioniste qui ose comparer l’action des Palestiniens à celle de la Haganah, la milice qui deviendra l’armée de l’Etat sioniste.
Alors bien sûr, Noam Shalit qui se lance en politique et ne cache plus ses sympathies pour le parti travailliste provoque la colère de la droite sioniste qui lui reproche finalement de rappeler les méthodes qui caractérisent le sionisme.

Le père d’un soldat Israélien maintenu en captivité par le Hamas pendant plus de cinq années, a déclaré qu’il enlèverait des soldats Israéliens s’iI était un Palestinien.
Noam Shalit, qui a dit en début d’année qu’il soutiendrait le parti travailliste aux prochaines élections, a provoqué l’indignation de la droite israélienne par ses propos. Son fils, Gilad, a été libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers en octobre 2011.
M. Shalit a déclaré que l’enlèvement de soldats Israéliens par le Hamas était comparable aux techniques utilisées par l’organisation paramilitaire israélienne Haganah contre les Britanniques, expliquant que “nous avons aussi kidnappé des soldats britanniques quand nous combattions pour notre liberté.” Parlant avec à un journaliste de la télévision dans la cuisine du domicile de la famille Shalit, décor régulier de cinq années de campagne pour la libération de leur fils, M. Shalit a été soumis à un feu roulant de questions pour l’amener à clarifier ses positions politiques.

Il a dit aussi qu’il serait prêt à négocier avec le Hamas s’il était député, une chose que le gouvernement israélien, comme la Grande Bretagne et les Etats Unis, refuse de faire.
“Je suis pour discuter avec quiconque veut discuter avec nous,” a-t-il dit. 

The Age (Australie)

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