L'Iran ne cède à aucune demande sous la pression, la menace et les sanctions

Le vice-ministre des Affaires étrangères pour les Affaires juridiques et internationales, Kazem Gharibabadi, a souligné que la nation iranienne n'accepterait aucune demande sous la pression, la sanction ou la menace.

S'exprimant lors de la cérémonie d'ouverture d'une exposition présentant les réalisations des femmes iraniennes mardi, Gharibabadi a déclaré que les sanctions qui violent les droits des personnes dans tous les domaines affectent la vie des gens, mais qu'elles n'atteindront jamais leurs objectifs.

Les pays occidentaux ne pourront plus se présenter comme des pionniers dans la défense des droits de l'homme et accuser d'autres pays de violer les droits de l'homme, a-t-il ajouté.

Ceux qui prétendent soutenir les droits de l’homme sont les principaux responsables des violations des droits du peuple iranien, a-t-il souligné, notant que ces pays ont imposé des sanctions unilatérales contre le peuple iranien et adopté des résolutions au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et à l’Assemblée générale des Nations Unies contre Téhéran.

Affirmant que la République islamique d’Iran est déterminée à soutenir et à promouvoir les droits de l’homme, Gharibabadi a déclaré que l’Iran est victime du terrorisme et que plus de 23 000 hommes, femmes et enfants iraniens ont été tués par des terroristes.

Ailleurs dans son discours, Gharibabadi a déploré les crimes du régime israélien à Gaza et a déclaré que ceux qui prétendent soutenir les droits de l’homme n’ont pris aucune mesure, mais ont même soutenu le régime israélien, politiquement, financièrement et militairement.

Plus tôt le 24 février, le ministre des Affaires étrangères Abbas Araqchi s’est dit préoccupé par le fait que certains pays utilisent les droits de l’homme comme un outil pour exercer une pression politique et économique sur d’autres nations ou interférer dans leurs affaires intérieures.

Il a appelé tous les gouvernements à œuvrer pour la protection et la promotion des droits de l’homme sur la base des principes d’équité et d’impartialité.

Araqchi a souligné que l’Iran est depuis longtemps victime de telles politiques malavisées et a exigé « la levée immédiate de toutes les sanctions unilatérales », qui, selon lui, violent les droits fondamentaux des Iraniens et ont causé des souffrances à des millions de personnes innocentes.