Peut-être ce bureau existe-t-il encore, puisque la Ligue Arabe a l’air d’exister. Par ailleurs, non seulement les produits israéliens peuvent arriver dans des pays arabes, mais le gaz d’un grand pays arabe est fourni à l’entité sioniste, avec des conditions qui lui sont largement favorables, avec un prix en dessous de celui du marché qui défavorise l’Egypte, qui souffre d’une crise économique chronique.
Il est vrai que ces contrats ont été signés par le régime déchu de Hosni Moubarak, mais le régime d’après n’arrive pas à s’en débarrasser. Le gaz égyptien continue, après la révolution de janvier 2011, son chemin vers "Israël", malgré toutes les pressions du peuple égyptien. Il va vers "Israël", tout en contournant la bande de Gaza où les habitants, pourtant arabes et musulmans, souffrent d’un manque mortel de carburant, un manque ressenti surtout dans les hôpitaux, les maternités, les écoles, dans tous les détails de leur vie. Espérons que les pressions du peuple égyptien réussissent à le stopper définitivement !
Toute cette insouciance a laissé aux sionistes et leurs colons la main bien libre pour dévorer les territoires palestiniens et siphonner leurs eaux. Malheureusement, ce ne sont pas les Arabes qui protestent et réagissent ; les réactions viennent de l’Europe, pourtant un défenseur sans faille d’"Israël". En fait, beaucoup d’Européens commencent à se rendre compte que les colons israéliens installés illégalement dans les territoires palestiniens de la Cisjordanie ne cessent de bafouer les droits de l’homme palestinien les plus élémentaires.
Dans ce contexte, Coop, une des cinq plus grandes sociétés de vente au détail de la Grande-Bretagne, vient d’élargir sa politique qui consiste à boycotter les produits venant des colonies construites illégalement dans des territoires palestiniens de la Cisjordanie. En effet, la société ne traite plus avec toute entreprise achetant les produits desdites colonies. Quatre entreprises seront tout de suite affectées : Agrexco, Arava Export, Adafresh et Mehadrin
Coop a pris cette décision historique pour ne pas être complice des violations israéliennes des droits de l’homme palestinien, rapporte le journal britannique The Guardian de Hilary Smith, membre de BIN, réseau de boycott d’"Israël".
On se demande enfin si les Arabes ne devraient pas eux aussi s’intéresser aux droits de l’homme palestinien. En tout cas, le jour où ils le feront de façon sincère et concrète, ils signeront l’acte de leur libération.
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