Taghrib(APT)– Le chef de l'aviation civile iranienne a déclaré que le pays maîtrisait la technologie nécessaire pour fabriquer des pièces de rechange pour les moteurs des avions Boeing et Airbus.
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Hossein Pourfarzaneh a déclaré mardi que l'Iran avait exécuté un plan de neuf ans pour localiser la production des pièces de moteur de ces deux modèles d'avion.
Pourfarzaneh a déclaré que la société d'ingénierie iranienne Mapna avait contribué au programme parrainé par le gouvernement pour fabriquer des pièces de moteurs à réaction, a rapporté le site Internet de la chaîne de télévision iranienne de langue anglaise Press TV.
Il a déclaré que le programme était principalement le résultat des efforts visant à compenser les impacts des sanctions étrangères sur le secteur de l'aviation civile iranienne.
"Sur la base de ce (programme) et grâce à la coopération avec Mapna, le processus de rétro-ingénierie et de localisation de (fabrication) des pièces de moteur des avions Boeing et Airbus a été mis en service à l'intérieur du pays", a déclaré le responsable, cité par l'agence de presse Tasnim.
« En conséquence, l’Iran a obtenu la technologie nécessaire pour fabriquer des pièces essentielles de l’industrie aéronautique », a-t-il ajouté.
L’Iran est tombé sous le coup d’un régime de sanctions américaines en 2018 après que Washington se soit retiré unilatéralement d’un accord international sur le programme nucléaire iranien.
Les experts affirment cependant que les sanctions américaines n’ont pas atteint leur objectif ultime, à savoir forcer l’Iran à faire des concessions politiques et militaires. Ils insistent sur le fait que les interdictions ont même créé une opportunité pour l’Iran de diversifier son économie et de s’appuyer davantage sur ses ressources nationales.
Des rapports avaient par le passé souligné le succès de l’Iran à maintenir sa flotte aérienne à flot malgré les sanctions qui interdisent l’accès du pays à la technologie et aux pièces détachées étrangères.
Le pays a même fourni des services de maintenance d’avions à des compagnies aériennes étrangères. Un rapport de l’agence de presse Reuters en avril de l’année dernière montrait que la plus grande compagnie aérienne russe, Aeroflot, avait envoyé l’un de ses avions de fabrication occidentale en Iran pour réparation.
