La fermeture pour une durée indéfinie du poste frontière de Rafah, suite à l’attaque menée contre les gardes-frontières égyptiens au Sinaï.
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Quinze gardes-frontière égyptiens ont été tués dans l’attaque menée par des hommes armés contre un barrage situé dans le Sinaï, près de la frontière entre l’Egypte et l’entité sioniste, l’attaque a été attribuée à des « jihadistes » venus des territoires palestiniens, selon les médias officiels.
Le groupe armé s’est emparé de deux blindés égyptiens et est parvenu à pénétrer avec l’un d’eux sur le territoire occupé avant d’être neutralisé.
Pour sa part, le président égyptien a condamné l’attaque, qui a coûté la vie à 15 gardes-frontière égyptiens, le décrivant de « lâche », soulignant qu’il ne restera pas sans réponse, a affirmé dimanche soir la présidence égyptienne dans un communiqué.
Alors
que ces dernières semaines permettaient d’espérer une nette amélioration des conditions de circulation des Palestiniens assiégés à Gaza, cette agression a pour effet immédiat la fermeture pour une durée indéfinie du poste frontière de Rafah.
L’attaque de dimanche remet en cause toutes les initiatives du mouvement Hamas pour que les relations entre le territoire de Gaza sous blocus et l’Égypte soient normalisées et stabilisées. Seuls les ennemis du peuple palestinien en sont les bénéficiaires...
Les dirigeants du Hamas à Gaza ont condamné l’attentat, qui a eu lieu près de la zone où les frontières de l’Égypte, de l’entité sioniste et de Gaza convergent.
« Le Hamas condamne ce crime horrible qui a provoqué la mort d’un certain nombre de soldats égyptiens et présente ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et à la direction et au peuple de l’Égypte, » a déclaré le mouvement dans un communiqué.