Un complot qui vise toutes les forces de résistance

Le président Bachar al-Assad s’est entretenu mercredi avec le ministre iranien des affaires étrangères Ali Akbar Salihi, lors de leur rencontre les deux parties ont examiné le renforcement de la coopération bilatérale dans tous les domaines, afin de surmonter les difficultés et les obstacles dues aux sanctions injustes unilatérales imposées aux deux états, dans le but de briser la volonté des peuples syriens et iraniens et les soumettre au profit des intérêts occidentaux et ceux de l’entité sioniste en particulier. 

Pour sa part, le président al-Assad a souligné l'appréciation du peuple et de l’état syriens des efforts iraniens. S'informant des résultats de la dernière visite du chef de la diplomatie iranienne au Caire, le président al-Assad a affirmé que la Syrie a manifesté une ouverture dans le traitement avec toutes les initiatives proposées pour parvenir à un règlement de sa crise, tout en confirmant que la clef de tout succès d'une initiative quelconque réside dans les intentions sincères pour aider la Syrie à condition qu'elle s'appuie sur des bases sûres respectant ainsi la souveraineté de la Syrie, l'autonomie de la décision du peuple syrien et le refus de toute ingérence étrangère. 

Le président syrien a par ailleurs déclaré que le complot auquel la Syrie fait face actuellement n'est pas dirigé contre elle seule, mais contre toutes les forces de la résistance. "La guerre est aujourd'hui menée non seulement contre la Syrie, mais contre l'ensemble de l'axe de la résistance", a affirmé M. Assad. 

De son côté, Salihi a affirmé le soutien inconditionnel de son pays aux efforts déployés par le gouvernement syrien dans le rétablissement de la sécurité et de la stabilité suite aux importantes réformes auparavant adoptées qui ont répondu aux revendications populaires au début de la crise. 

Il est a noté que l’initiative de Téhéran présentée lors de la réunion du quartette au Caire consiste au rejet de tout ingérence extérieure, l’arrêt simultané des hostilités et des violences par les deux parties, la cessation de l'aide financière et militaire à l'opposition armée, dont l'entraînement de combattants dans des pays voisins, la mise en place d'un comité de réconciliation nationale avec la participation de toutes les parties en conflit et le démarrage, sans aucun préalable, d'un dialogue entre autorités et opposition.
L'Iran a également proposé d'envoyer des observateurs du "quartette islamique" chargés de suivre la situation en Syrie.