Date de publication18 Oct 2012 - 11:15
Code d'article : 112657

Assaut de l'armée libyenne sur Bani Walid

Agence de presse TAGHRIB (APT)
Des groupes d'ex-rebelles opérant sous la bannière de l'armée libyenne, ont lancé le 17 octobre une attaque contre Bani Walid, un des derniers bastions du régime déchu de Mouammar Kadhafi, pendant la guerre. Le bilan est d'au moins onze morts et des dizaines de blessés.
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Le but annoncé est de reprendre le contrôle de la ville à la milice locale considérée comme illégale. La ville était tombée aux mains des rebelles il y a un an tout juste, le ۱۷ octobre ۲۰۱۱, trois jours seulement avant la chute du régime.

Selon RFI, durant les trois semaines passées, le bouclier de la Libye, un groupe d'anciens rebelles qui opèrent sous le commandement de l'armée tentaient d'obtenir la remise de suspects de Bani Walid. Des hommes à qui l'on attribue la torture et la mort d'un combattant de Misrata, célèbre pour avoir capturé Mouammar Kadhafi l'an dernier. Le mandat de l'armée a été délivré par la plus haute instance politique du pays, le Congrès général le ۲۵ septembre dernier.

Mais depuis cette date, Bani Walid n'a toujours pas livré ces hommes considérant qu'en face, ne se trouve pas une armée nationale, mais leurs éternels rivaux et voisins de Misrata. Presque tous les jours sont ponctués de tirs y compris à l'arme lourde entre la brigade armée de la ville celle de Salam Al Waer et le bouclier de la Libye.

Déclarée zone militaire, Bani Walid est dépourvue d'électricité et il n'était pas possible de joindre des habitants mercredi soir. Selon un porte-parole du bouclier de la Libye, l'offensive a été lancée par le nord et l'est de la ville, obligeant les hommes de Salem Al Waer à se cantonner au Sud-Ouest, tandis qu'un couloir a été mis en place pour permettre l'évacuation des civils.

Par ailleurs, les Etats-Unis ont à nouveau demandé mercredi à la Libye d'effectuer une enquête sur les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi après la publication d'un rapport de l'ONG Human Rights Watch. Selon ce rapport, il a été tué par des miliciens rebelles après sa capture à Syrte. Son fils Mouatassem aurait été également exécuté, ainsi qu'au moins ۶۶ membres de son convoi.

Peter Bouckaert, directeur des urgences à HRW, était présent à Syrte au moment des faits. C'est lui qui a signé ce rapport intitulé « Mort d'un dictateur: Vengeance sanglante à Syrte ».

https://taghribnews.com/vdcgnx9quak9q34.,pra.html
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