Connu sous le nom de Nakoula Basseley Nakoula en utilisant des pseudonymes, Mark Basseley Youssef avait violé les termes de sa liberté conditionnelle, qui lui interdisait depuis sa condamnation en ۲۰۱۰ à ۲۱ mois de prison pour avoir ouvert plusieurs comptes bancaires et cartes de crédit au moyen de fausses identités.
Même si l’accusation a écarté le lien entre cette condamnation et son film islamophobe, elle a toutefois précisé qu’elle prouvait que M. Youssef avait une « propension récurrente à la tromperie. » Durant le tournage de son film, il avait menti aux acteurs sur le thème même de son film. Ces derniers ne savaient en effet pas qu’il mettait en scène le Prophète Muhammad. Le producteur s'est contenté de doubler le film avec de nouveaux dialogues.
Pour le procureur-adjoint Robert Dugdale, il a « trahi » les acteurs. « Sa tromperie a causé un préjudice réel à certaines personnes », a-t-il ajouté, précisant qu'au moins une actrice du film craignait pour sa vie et que d'autres « considèrent que leur carrière est finie » après leur participation à ce film.
Pour sa défense, le réalisateur islamophobe a assuré qu’ils avaient « signé des décharges. » L’une des actrices, Cindy Lee Garcia, qui s’estime trompée, a réclamé que le film soit retiré de Youtube. La justice a refusé par deux reprises sa demande, pourtant des plus légitimes.
Selon saphirnews, après une année derrière les barreaux, Mark Basseley Youssef devrait rester sous contrôle judiciaire pendant quatre ans. Une forme de protection pour l'homme, qui a réussi à provoquer le monde musulman avec son film.