Ils ont été reconnus coupables de crimes de guerre, d'atteintes aux droits de l'Homme et de viols durant la révolution de ۲۰۱۱ en Libye.
Trois autres responsables ont été condamnés à des peines de dix ans de prison.
Par ailleurs, un tribunal de Benghazi a ordonné que soit interrogé l'ancien président du Conseil national de transition (CNT) libyen Mustafa Abdel Jalil à propos de l'assassinat en ۲۰۱۱ du commandant rebelle Abdul Fattah Younes, a indiqué le Tripoli Post.
Le général Younes, qui avait occupé les fonctions de ministre de l'Intérieur de Mouammar Kadhafi avant de changer de camp et de rejoindre les révolutionnaires, avait trouvé la mort dans des circonstances mystérieuses le ۲۸ juillet ۲۰۱۱ alors qu'il rentrait à Benghazi en provenance de Brega.
Mercredi, lors d'une session du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée à la Libye, le procureur de la Cour pénale internationale Fatou Bensouda a demandé au nouveau gouvernement libyen de "veiller à ce qu'aucune amnistie ne soit accordée pour des crimes internationaux ni aucune impunité pour les crimes, quels qu'en soient les auteurs et les victimes".