Mahmoud Abbas a espéré dimanche que l'aide russe "apportera de nouvelles preuves pour élucider les cause de la mort" de Yasser Arafat.
Une équipe suisse est arrivée en Cisjordanie pour préparer cette exhumation le 5 novembre. Les techniciens suisses doivent être rejoints par des enquêteurs français, agissant dans le cadre de l'information judiciaire ouverte le 28 août dernier contre X par les juges d'instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour "assassinat" envers l'ancien dirigeant palestinien. Cette enquête a été ouverte suite aux suspicions d'empoisonnement au polonium 210 de Yasser Arafat, mort à l'hôpital militaire Percy à Clamart (Hauts-de-Seine) en novembre 2004.
Selon Voix de la Russie, les équipes doivent prélever des échantillons et faire des recherches sur un éventuel empoisonnement. Elles n'auront droit qu'à un seul prélèvement. La veuve de Yasser Arafat, Souha Arafat, a déposé plainte à Nanterre contre X pour assassinat en juillet 2012. Le 3 juillet, la chaîne qatarie Al-Jazira avait affirmé qu'un laboratoire suisse aurait retrouvé du polonium 210, une substance radioactive et hautement toxique, sur les effets personnels de Yasser Arafat.
Il n'y pas besoin de preuve supplémentaire, mais de poursuivre les assassins et leurs complices, a estimé Nasser al-Qidwa, le neveu de Yasser Arafat soulignant en outre le risque que la dépouille ne présente plus de trace de polonium, dont le niveau diminue de moitié tous les 138 jours, selon les experts.