Les manifestants armés sont entrés dans le bâtiment qui a été abandonné par les forces de sécurité après des échanges de tirs, a précisé le correspondant, alors que des heurts impliquant des pro-Morsi ont éclaté à travers le pays.
Plus tôt dans la journée, cinq policiers avaient été tués par des hommes armés dans la péninsule, peu après la mort d'un soldat dans cette région instable, frontalière avec Israël, selon des sources au sein des services de sécurité.
Des hommes armés circulant à moto ont tiré sur les policiers en faction devant un bâtiment officiel dans la ville de El-Arich, tuant cinq d'entre-eux, avant de prendre la fuite.
Vendredi aux premières heures de la matinée un soldat égyptien a été tué dans des attaques simultanées de militants qui ont tiré à la roquette et à la mitrailleuse sur des postes de police et militaire de cette région, selon une source médicale.
Deux soldats ont également été blessés dans l'attaque d'un point de contrôle de l'armée à al-Gura, dans le nord de la péninsule. Un poste de police et un bâtiment des renseignements militaires dans la ville de Rafah, frontalière avec la bande de Gaza, ont par ailleurs été attaqués à la roquette, ont ajouté des sources de sécurité.
Plusieurs militants ont publiquement menacé de commettre des violences en représailles au coup d'Etat militaire mené mercredi soir contre M. Morsi, issu des Frères musulmans et contesté par des manifestations massives.
Ces attaques n'ont toutefois pas été revendiquées. Les autorités égyptiennes ont fermé dans la journée le point de passage de Rafah pour une durée indéterminée, en raison de ces attaques.