Elles sont accusées d'avoir voulu entrer de force dans le siège de la Garde républicaine, a précisé cette même source.
Ces violences ont été qualifiées de massacre par les Frères musulmans, dont est issu le président déchu Mohamed Morsi. Selon la confrérie, des soldats et des policiers ont tiré sur la foule.
L'armée, citée par le journal gouvernemental Al-Ahram, a donné une autre version, avançant que des terroristes armés avaient attaqué le siège de la Garde républicaine.
Ca n'était pas une manifestation pacifique, les partisans de M. Morsi ont utilisé des mitraillettes et des pistolets, a pour sa part affirmé mardi à des journalistes le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Badr Abdelatty.
Le président par intérim Adly Mansour avait ordonné lundi l'ouverture d'une enquête.