Le Premier ministre Habib Essid a reconnu que la police avait été trop lente à intervenir pendant l'attaque de Sousse.
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Après un air de clairon, une plaque "In Memoriam" a été plantée au-dessus des fleurs déposées depuis une semaine sur le site du drame. Le Premier ministre tunisien Habib Essid était présent.
La cérémonie commémorative, organisée par l'ambassade britannique en Tunisie, a rassemblée notamment l'ambassadeur britannique et M. Essid, les ministres tunisiens du Tourisme, des Affaires étrangères, de la Santé et de la Jeunesse et des sports. Ils étaient encadrés par un important dispositif policier.
L'attentat a été perpétré par un étudiant tunisien de 23 ans, selon les autorités. Il a ouvert le feu sur des touristes sur la plage, au bord des piscines et dans l'hôtel Imperial Marhaba Riu de Port el Kantaoui, à environ 150 kilomètres au sud de Tunis.
D'autres arrestations
Jeudi, le ministère de l'Intérieur avait annoncé que huit personnes en lien direct avec l'attentat, le plus sanglant de l'histoire récente de la Tunisie, avaient été arrêtées. Des enquêteurs britanniques ont été dépêchés pour appuyer le travail des équipes tunisiennes.
M. Essid a reconnu vendredi dans une interview que la police avait été trop lente à intervenir lors de l'attentat. Le Premier ministre a ajouté que la police avait été "bloquée partout", sans plus de précisions.