Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, a décrit l'attaque brutale du régime sioniste contre l'hôpital Kamal Adwan et son incendie comme le dernier exemple d'un crime de guerre, d'un crime contre l'humanité, d'une violation flagrante des droits et normes internationaux.
Ce crime a été perpétré dans le but de détruire complètement le système de santé à Gaza et de priver les enfants, les femmes et les hommes blessés et malades d'accès aux installations médicales minimales, a déclaré Baghaei.
Le silence des institutions internationales compétentes concernant ce crime est injustifiable et les rend internationalement responsables, a-t-il ajouté.
Vendredi, les forces israéliennes ont incendié l’hôpital Kamal Adwan, le plus grand et le seul établissement médical opérationnel du nord de Gaza, qui dessert plus de 400 000 Palestiniens.
Des sources locales ont confirmé que des unités militaires israéliennes ont pris d’assaut l’hôpital, évacuant de force des patients, des civils blessés, du personnel médical et des journalistes sous des tirs de missiles et de balles réelles. L’établissement, un lien vital essentiel pour la région, a été laissé en ruines alors que les flammes ont englouti ses services vitaux, notamment les salles d’opération, le laboratoire, l’unité d’urgence et les services d’ambulance.
Des rapports ont révélé que les soldats israéliens ont encerclé l’hôpital, coupant toute communication avec les personnes à l’intérieur. Environ 350 personnes, dont 170 membres du personnel médical, auraient reçu l’ordre de se rassembler dans la cour, où elles ont été humiliées, forcées de se déshabiller dans le froid glacial, puis emmenées dans un lieu tenu secret.
Cette attaque brutale a laissé le nord de Gaza sans aucun service médical opérationnel, aggravant encore la catastrophe humanitaire causée par l’offensive incessante d’Israël.
L’hôpital Kamal Adwan était un symbole d’espoir pour une population assiégée, offrant des soins de santé essentiels dans un contexte de violences continues.
Les autorités palestiniennes et les organisations de défense des droits de l’homme ont condamné cet acte comme une violation flagrante du droit international et des principes d’humanité. Elles ont appelé à une intervention urgente pour protéger les civils et les installations médicales de nouvelles attaques.
L’attaque contre l’hôpital Kamal Adwan est un nouveau rappel sinistre de l’impact dévastateur de l’occupation israélienne sur la population de Gaza, dont la résilience est mise à l’épreuve quotidiennement dans des conditions impensables.