Lancée le 17 octobre, la reconquête de Mossoul n'est plus qu'une question d'heures selon un général américain. Des policiers ont même commencé à célébrer ce qui va être la plus grande victoire des forces irakiennes contre les insurgés de Daech.
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Près de neuf mois après le début de l'opération pour reprendre la deuxième ville d'Irak, dont Daech s'était emparé en 2014, les derniers insurgés sont assiégés dans deux pâtés de maisons au coeur de la vieille ville, près du Tigre. Et les derniers insurgés, "désepérés, (...) font autant de ravages qu'ils le peuvent", explique le général Sofge.
"L'ennemi a semé des engins piégés partout, à chaque endroit, dans chaque placard, dans un cas, sous un couffin même", poursuivait le gradé américain.
Certains se font passer pour morts, vêtus de gilets explosifs, qu'ils mettent à feu à l'approche des forces irakiennes de sécurité. Des femmes combattantes se sont elles fait sauter au milieu de civils déplacés.
D'après le lieutenant-général Assadi, la progression est rendue lente et difficile par la présence des nombreux kamikazes de Daech, mais aussi par les bombes dans les maisons. Complication supplémentaire: l'armée ne peut utiliser les bombardements en raison de la présence de milliers de civils.