Un commendant extrémiste tué par un autre groupe rebelle
Taghrib (APT)
Un commandant d'un groupe extrémiste a été tué vendredi par une faction rivale dans l'ouest de la province d'Alep en Syrie, a indiqué une ONG britannique.
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Selon l'ONG, qui s'appuie sur un vaste réseau de sources à travers le pays en guerre, la victime, Abou Ayman al-Masri, était un important chef du groupe extrémiste Hayat Tahrir al-Cham dominé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda.
Hayat Tahrir al-Cham était allié avec plusieurs groupes rebelles extrémistes dont Noureddine al-Zinki, avant que des combats n'éclatent entre eux en 2017, dans le cadre d'une guerre d'influence. Les tensions entre ces groupes antirégime sont depuis très vives.
Avant l'aube, "des combattants du groupe Noureddine al-Zinki ont ouvert le feu sur la voiture d'Abou Ayman al-Masri, à l'un de leurs barrages routiers dans la localité d'al-Houta", a précisé l'ONG. Le commandant du groupe a été tué et son épouse blessée.
Des groupes rebelles extrémistes sont toujours présents dans des secteurs de la province d'Alep (nord). La province voisine d'Idleb (nord-ouest) est en grande majorité contrôlée par Hayat Tahrir al-Cham et quelques groupes rebelles y sont aussi implantés.
Mohammad Adib, un porte-parole de Noureddine al-Zinki, a indiqué à l'AFP que le groupe ignorait qui se trouvait dans la voiture.